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Après deux éditions couronnées de succès, le Salon International de l’Audiovisuel du Cameroun (SINAC) revient pour sa 3ᵉ édition. Du 26 avril au 1er mai 2025, le Parcours Vita de Douala sera transformé en carrefour d’échanges et d’opportunités pour les professionnels de l’audiovisuel venus de plus de 15 pays d’Afrique et du monde.
Charles Ndongo, icône du journalisme au Cameroun et Directeur Général de la Cameroon Radio & Television, Crtv, est le parrain de cette 3e édition du Salon International de l’audiovisuel du Cameroun en abrégé Sinac, placé sous le thème « Révolution numérique et audiovisuel africain: Intelligence Artificielle et TNT, enjeux et défis pour une création de contenus compétitifs« . Au cours de la conférence de presse tenue le mercredi 26 mars à Douala, en présence d’autres figures influentes de l’audiovisuel camerounais à l’instar de Consty Eka, Léonard Châtelain, Président Tchop Tchop, Cyrille Bojiko, Nasser Njoya, Daniel Nsang, Frida Choco Bronzé, Rachel Nkontieu et bien d’autres, le comité d’organisation du SINAC 2025 a levé le voile sur les grandes lignes qui meubleront ce grand marché de l’audiovisuel. L’événement promet d’être à la hauteur des attentes d’un secteur en pleine mutation, où la TNT (Télévision numérique terrestre) peine encore à s’imposer dans le continent :
« L’Afrique est en plein essor numérique. Le nombre de consommateurs audiovisuels augmente exponentiellement, tout comme leur vitesse de consommation et exigences en terme de qualité. Il devient plus qu’urgent pour les professionnels africains de s’arrimer à cette nouvelle donne en exploitant ces opportunités. Le premier jour du SINAC, il y aura une conférence qui réunira plusieurs ministres de la communication africains y compris celui du Cameroun qui aura l’occasion de nous dire pourquoi la TNT n’est pas encore effective dans notre pays« , déclare Yolande Bodiong, promotrice du SINAC.
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Pourquoi faut-il absolument être au SINAC cette année ?
Au-delà d’un simple salon, le SINAC se positionne comme une plateforme de formation, de réseautage et de business unique en Afrique centrale.
« Le SINAC c’est le rendez-vous de tout un secteur qui contribue et contribuera à mettre l’Afrique encore plus au-devant de la scène internationale(…). Le pari du SINAC cette année, c’est d’être un espace qui offrira des formations à des jeunes. Ça sera également un marché où on retrouvera des acquéreurs, des producteurs, des diffuseurs, des distributeurs pour commercer. C’est un espace où les professionnels de l’audiovisuel vont se rencontrer. Acteurs, annonceurs, voix-off, maquilleurs, producteurs de contenus, réalisateurs… qui vont se vendre. Au-delà de l’aspect scientifique, il y aura également des projections de films chaque soir« , explique Dorice Tchatchoua, Délégué générale du SINAC 3.
Un salon résolument international
Preuve de son rayonnement grandissant, cette édition enregistrera la participation de délégations officielles et sommités de l’audiovisuel venues de 12 pays : Gabon, Tchad, Niger, Mali, Guinée Conakry, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal, France, Belgique, États-Unis et Togo.
« Ils ne viendront pas pour se balader ou découvrir le Cameroun. Nous avons fait un B2C pour voir ce qu’ils ont à donner et c’est la condition que nous avons imposée pour être au SINAC« , souligne Yolande Bodiong.
Parmi les têtes d’affiche, sont attendus le Directeur Général de Gabon TV, le Ministre tchadien de la Communication, des représentants du Niger, du Mali, de Guinée Conakry, les comédiens Siriki et Fati des Bobodioufs, les DG de la RTI et de la NCI, les hommes de médias Yves de Mbella, Alex Siewe et Cheikh Yvane pour la Côte d’Ivoire, des experts de TV5Monde et bien d’autres figures du secteur audiovisuel international.
Comment participer au SINAC ?
Bonne nouvelle! Pour cette année encore, l’accès au SINAC est entièrement libre et gratuit, tout comme l’obtention d’un stand d’exposition.
« Pour avoir un stand et le maximum d’informations sur le SINAC, il suffit de se rendre ici . L’entrée est libre et gratuite au SINAC. Pour les professionnels de l’audiovisuel qui ont besoin d’un espace, il suffit de demander et on le créera pour vous. Il ne faut pas se dire que nous faisons les choses entre nous. Nous avons choisi d’apporter une proposition de solutions car on veut voir les choses changer« , rassure la promotrice.
Une conférence de presse riche en émotions
La rencontre s’est clôturée avec un panel animé par Didier Kouamo et Lile Piedjou, qui a réuni quatre icônes camerounaises de la communication : Consty Eka, Léonard Châtelain, Président Tchop Tchop et Cyrille Bojiko, qui ont partagé des souvenirs mémorables des éditions passées du SINAC et salué la vision de sa promotrice, donnant le ton à ce qui se passera dès le 26 avril prochain.
À la fin de sa prise de parole, Consty Eka, Promoteur du média CEN a fait un coup de gueule au gouvernement camerounais:
« J’aimerais parler au gouvernement camerounais devant toutes ces sommités des médias qui font honneur au Cameroun, autant sur le plan national qu’international, en l’occurrence au ministre des Finances du Cameroun, Louis Paul Motaze. Je ne crois pas qu’il y ait une ligne budgétaire pour cet évènement. Le Cameroun est le pays qui compte tellement de télévisions privées. Monsieur le ministre, le SINAC sera relayé sur toutes nos chaînes de télévision et réseaux sociaux. S’il vous plaît, votez un budget annuel pour le SINAC« .
Rendez-vous donc du 26 avril au 1er mai 2025 au Parcours Vita de Douala pour une 3ᵉ édition du SINAC qui s’annonce déjà pleine de surprises, avec bien sûr, la participation de votre magazine préféré, Laura Dave Média.
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Ève-Pérec N.BEHALAL