La Camerounaise Sara Timb continue d’élever la voix poétique féminine africaine sur la scène internationale. Elle fait partie des six poétesses africaines retenues pour participer à l’édition 2025 du très réputé World Poetry Almanac (WPA). Une nouvelle consécration internationale à laquelle elle a réagi en exclusivité par téléphone à Laura Dave Média.
« Une telle nouvelle me réjouit et me motive dans l’exercice de cette passion qui m’est si chère. C’est un immense privilège pour moi d’être parmi les 06 poétesses africaines conviées à participer à l’édition 2025 du World Poetry Almanac. C’est la preuve éclatante de ce que l’ensemble de mon œuvre en tant qu’écrivaine est connue et appréciée au-delà des frontières camerounaises, africaines », a-t-elle déclaré émue
Rejoignez notre chaîne WhatsApp pour ne rien rater sur l’actualité people en cliquant sur je m’abonne
Le WPA, créé en 2006 est l’annuaire international de poésie le plus fiable qui se concentre sur la poésie et la poétique contemporaines.
L’édition 2025 rassemblera 180 poètes issus de 100 pays, avec plus de 300 pages et présente des discussions sur la poésie, des critiques de livres, des entretiens et des articles universitaires. La collection est distribuée aux institutions de renom comme la British Library, la bibliothèque de l’UNESCO, la bibliothèque du Congrès des États-Unis, l’Academie suédoise et la Foire du livre de Francfort.
Biologiste de formation et Doctorante à l’Université de Yaoundé I, Sara Timb y signe deux textes : A letter to life et Tribute to Caro Louise NDIALLE.
« Il y a deux de mes poèmes qui vont figurer dans cette collection internationale, notamment : A letter to life et Tribute to Caro Louise NDIALLE« , nous a-t-elle confié.
Auteure des recueils de poèmes : « Les mémoires d’une terre camerounaise » et « les confidences d’une muse», elle vit sa poésie comme une mission personnelle et existentielle:
« La poésie dans ma vie, occupe une place indescriptible. C’est plus qu’une passion. Elle s’impose à moi comme une exigence éthique, un devoir, un rendez-vous implacable avec moi-même, ce dont je suis, ce à quoi j’aspire. Elle s’est faite miroir de mes préoccupations aussi riches qu’elles soient. Pour bon nombre, ça peut paraître exceptionnel qu’une scientifique de mon rang parvienne à dire cela d’un genre littéraire, mais c’est encore le lieu de rappeler que le temps de ma vie, je symboliserai toujours mon parcours – parcours scientifique et littéraire – comme une plante sans atrophie où le développement d’aucun rameau n’a nui au développement d’aucun d’autre.«
Aux côtés de Sara Timb, cinq autres poétesses africaines ont été sélectionnées. Il s’agit de Liyou Libsekal (Éthiopie), Angèle Bassolé-Ouédraogo (Côte d’Ivoire/Canada), Theresa Lola (Nigéria/Royaume-Uni), Tlotlo Tsamaase (Botswana), Phillippa Yaa de Villiers (Afrique du Sud).
Une reconnaissance importante pour la jeune écrivaine camerounaise, dont la voix poétique franchit une nouvelle étape dans ce cercle restreint des plumes africaines les plus en vue au niveau mondial.
Si cet article vous a intéressé, n’hésitez pas à lire celui ci
Ève-Pérec N. BEHALAL