Contractualisé lundi dernier par le ministère des sports de la Centrafrique, Rigobert Song était loin d’imaginer qu’un nouvel épisode autour de son arrivée à la tête du banc de touche des fauves de Bas-Oubangui était en gestation. La fédération, qui n’a pas pris part à la signature du contrat, fait savoir qu’elle va attaquer cette action.

La FIFA comme juge de paix?
Avec un contrat de 2 ans et un salaire qui avoisine les 4 millions de FCFA par mois, Rigobert Song a l’onction de l’Etat centrafricain pour diriger l’équipe nationale masculine de football de la RCA .Seulement, la fédération, qui est supposée l’utiliser, n’en veut pas et s’apprête à saisir l’institution que dirige Gianni Infantino pour le faire savoir. Au lendemain de la signature du contrat, Fridolin Wambolo, l’un des responsables de la communication de la Fédération centrafricaine de football nous a confiés que les joueurs récemment convoqués pour les éliminatoires de la prochaine Coupe du monde, s’entraînent actuellement sous la direction d’Eloge Enza-Yamissi, le sélectionneur nommé par la fédération.
Une situation qui en dit long sur les positions tranchées des différentes parties.

Rejoignez notre chaîne WhatsApp pour ne rien rater sur l’actualité people en cliquant sur je m’abonne
Une médiation avant la FIFA?
Selon des informations puisées à bonne source, une médiation, composée de certains acteurs de la vie politique et sportive de la RCA, a été mise sur pied pour entamer des négociations avec les deux parties en conflit, afin de faciliter la prise de fonction du technicien camerounais. Toutefois, en cas d’échec, la FIFA serait de nouveau appelée à faire de l’arbitrage et pourrait brandir l’idée d’une suspension des sélections nationales de football . Une donnée qu’aucune des deux entités en froid ne semble véritablement mesurer. Quoiqu’il en soit, les prochaines heures seront déterminantes dans cet épineux dossier, qui tient en haleine l’opinion publique en RCA et au Cameroun également.

Retrouvez l’actualité de Rigobert Song sur Laura Dave Média en cliquant ici
Georges Mbimbè