Au fil des années, la question de la disponibilité des primes à la suite d’un tournoi est devenue un véritable serpent de mère. Entre blocage et attente interminable, les acteurs sportifs sont désabusés.
Les sélections de handball, en tête des victimes.
Les handballeurs et les handballeuses sont depuis quelques années les premières victimes de ce dysfonctionnement qui entoure la question des primes . Voilà déjà plus de deux ans que certains handballeurs ayant pris part à un championnat d’Afrique de handball n’ont toujours pas perçu de primes . Chez les dames, le phénomène a tellement été récurrent que certaines cadres ont dû se mettre en retrait de l’équipe nationale. Une handballeuse nous confiait sous- anonymats qu’une chasse à l’homme est souvent organisée dès qu’un acteur se plaint publiquement de l’absence de primes au retour d’une expédition.

Les futsaleuses, espèrent toujours les primes de la dernière CAN au Maroc
Pour leur première participation à une Coupe d’Afrique des nations, les futsaleuses connaissent depuis la CAN au Maroc la douloureuse expérience de défendre les couleurs du pays dans un tournoi et ne percevoir aucune prime par la suite. Malgré plusieurs relances au ministère des sports et de l’éducation physique, les joueuses n’ont pas d’autres choix que de cultiver la patience et espérer . Rappelons que la CAN de Futsal s’est achevée au Maroc le 30 avril dernier.
Mis à part les Lions indomptables du Cameroun, les autres sélections inférieures en football et beaucoup d’autres sélections nationales des autres disciplines font régulièrement face au même cauchemar.

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Des destins brisés sous l’autel de l’égoïsme humain
En engageant des individus ou un groupe d’individus pour une compétition, l’Etat applique un protocole strict qui définit la prise en charge et le versement des primes. Seulement, depuis quelques années, le phénomène de corruption semble avoir pris de l’ampleur et les sportifs en payent le prix fort. Quand ils ne sont pas exposés à des coupes inexplicables maquillées sur le prisme des taxes imaginaires, ils ne perçoivent simplement pas des primes . Une situation qui est à l’origine de nombreuses démissions dans le milieu du sport au Cameroun . D’autres comme Auriol Dongmo ont préféré changer de nationalité, comme l’avait fait Françoise Mbango après avoir donné deux médailles d’Or au Cameroun.
Le coup de sifflet de la fin de la récréation s’impose avec acuité, au regard l’ampleur du fléau sur le paradigme du sport camerounais.

Retrouvez l’actualité du sport sur Laura Dave Média à l’inter de cet article
Georges Mbimbè





