La 78e édition du Festival de Cannes s’est achevée samedi dernier 24 mai 2025, avec la traditionnelle cérémonie de clôture. Cette année, six films africains figuraient dans la sélection officielle. Aucun d’eux n’a toutefois remporté l’un des prix majeurs du festival.
Dans la catégorie « Un Certain Regard« , le film My Father’s Shadow du Nigérian Akinola Davies a reçu une mention spéciale de la Caméra d’or. Le film suit un père et ses deux fils dans la ville de Lagos, dans le contexte de l’annulation de l’élection présidentielle de 1993 et l’arrivée au pouvoir du général Sani Abacha. À travers cette trame, le réalisateur aborde la relation familiale, la mémoire politique et la construction identitaire dans le Nigeria des années 1990.
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Le cinéma éthiopien a également été distingué. Le réalisateur Beza Hailu Lemma a remporté le prix « Next Step » pour son long métrage « The Last Tears of the Deceased« , assorti d’une dotation de 2 500 euros(soit 1.639.892frcfa). Le film suit Abba Samuel, jeune prêtre de l’église orthodoxe éthiopienne, qui enquête sur sa propre mort supposée survenue en 1980, et sur sa résurrection. Ce récit propose une réflexion sur la foi et ses pratiques au sein de la société éthiopienne contemporaine, plus précisément au sein de l’église orthodoxe éthiopienne.
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Malgré ces présences, aucun réalisateur ni acteur africain n’a reçu de prix parmi les principales distinctions remises sur la scène du Palais des Festivals. L’édition 2025 du festival de Cannes marque néanmoins la première sélection d’un film nigérian en compétition à Cannes avec une mention spéciale de caméra d’or.
Le Festival de Cannes 2025 s’est ainsi achevé sans récompense majeure pour les cinéastes africains, mais avec deux distinctions soulignant la présence croissante du continent sur la scène internationale.
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William Nlep