Deux figures importantes de la scène musicale camerounaise, Mr. Léo et Stanley Enow, ont dénoncé publiquement la sous-valorisation des artistes locaux lors des événements. Leurs déclarations ont déclenché une vague de réactions sur la toile, relançant le débat sur la place accordée aux célébrités camerounaises dans l’industrie du spectacle.
L’artiste Mr. Léo a récemment publié un message sur l’une de ses pages sociales, adressé aux organisateurs d’événements camerounais. Dans ce message, il souligne l’importance de considérer la qualité artistique lors de la sélection des artistes, au-delà de la réduction des coûts. Il déclare : « Chers organisateurs d’événements camerounais, lorsque vous réservez un artiste pour un spectacle, ne pensez pas uniquement à la réduction des coûts ; pensez également à la qualité du spectacle que vous souhaitez offrir à votre public », a-t-il écrit, avant d’ajouter : « La marque de l’artiste est directement liée à la vôtre, et par conséquent, la qualité de sa prestation sera également associée à votre image ».


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Un peu plus tard, Stanley Enow a exprimé son soutien à cette position en commentaire en affirmant : « Ils n’entendront pas ça ! Raison pour laquelle ils ne méritent pas de m’avoir sur leur scène. Si vous ne pouvez pas me payer, n’appelez pas mon équipe ».


Des réactions contrastées du public
Les déclarations des deux artistes ont rapidement suscité des réactions diverses sur les réseaux sociaux. Certains internautes ont exprimé leur soutien, estimant que les artistes locaux méritent une meilleure rémunération : « Stanley se vend cher et c’est ce que j’aime chez lui », « Je suis d’accord. Les organisateurs camerounais valorisent plus les artistes venant d’ailleurs ».
Cependant, d’autres internautes ont exprimé des réserves, mettant en doute la rentabilité des artistes locaux : « Mr. Léo a sorti un album de 30 titres, mais passé inaperçu. », « Stanley, je ne sais pas s’il est encore musicien », « Ce n’est pas parce que tu nous as fait vibrer au passé qu’on ne peut pas t’oublier. Tu dois nous le rappeler chaque jour avec des hits, pas avec tes classiques », « On va les payer comment quand ils ne sont pas rentables ? », peut-on lire dans les commentaires.




Une situation qui interroge l’industrie musicale camerounaise
Les prises de position de Mr. Léo et Stanley Enow soulignent une problématique persistante dans l’industrie musicale camerounaise : la reconnaissance et la rémunération des artistes locaux. Cette situation appelle à une réflexion sur les mécanismes de financement, la gestion de l’image des artistes et l’importance d’un écosystème solide pour soutenir les talents nationaux.
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Rosy Mireille NANJIP