Les plateformes de médias sociaux telles que YouTube, Instagram, TikTok, Snapchat et Twitter sont devenues des terrains de jeu essentiels pour ces créateurs de contenus leur offrant une vitrine mondiale pour partager leur travail. Que ce soit en créant des vidéos éducatives, des sketchs comiques, des tutoriels de maquillage ou des vlogs de voyage, ces créateurs captivent les audiences avec leur créativité, leur authenticité et leur capacité à refléter la diversité et la richesse culturelle de l’Afrique.
Princesse Issie, mannequin et créatrice de contenu camerounaise, avouent ne pas arriver à suivre le rythme. » À côté des concours de beauté, je suis également ambassadrice pour certaines marques, ce qui implique la création de contenu, des campagnes ponctuelles et une vraie réflexion autour de l’image… je ne suis pas créatrice de contenus à plein temps, l’autre là me depasse« !
Derrière les vidéos soigneusement éditées et les publications impeccables se cache une réalité quotidienne souvent méconnue.
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La vie d’un créateur de contenu en Afrique peut être une montagne russe émotionnelle et professionnelle, caractérisée par des hauts et bas, des succès fulgurants et des défis persistants.
Cependant, si pour Issie la création de contenus est une alternative, Bop Dylan, blogueur et modèle photo quant à lui, ne laisserait jamais ce métier pour un autre. Il a déclaré récemment lors d’une émission, que même pour 800.000 FCFA il ne peut jamais accepter travailler dans un bureau pour laisser la création de contenus. Ce qui laisse bien penser que ce métier malgré toute l’énergie, l’inspiration et la logistique qu’il requiert, nourrit véritablement son Homme.
Pour le confirmer, nous pouvons citer le parcours de la comédienne et créatrice de contenus Frida Choco Bronze qui après six années passés sur les réseaux sociaux, cumule plus d’un million d’abonnés. Une popularité qu’elle a capitalisée. Elle est aujourd’hui à la tête de sa propre société, qui génère entre 800 et un million de Fcfa par mois. Détails recueillis dans une interview qu’elle a accordé à nos confrères de RFI.
Ils sont nombreux au cameroun qui ont su s’imposer dans la création de contenus grâce à leurs talents. On peut prendre comme exemple Diana Bouli, la reine de la mode. Elle a pu se démarquer à travers ses créations artistiques. On peut également citer Biscuit de Mer, son goût pour le luxe lui vaut sa crédibilité auprès de ses followers. Et enfin Muriel Blanche, celle là pour qui la création de contenus n’a plus de secret.
Malgré les défis, les créateurs de contenu du 237 continuent de repousser les limites de l’expression créative et de jouer un rôle essentiel dans la transformation du paysage médiatique du continent. Leur capacité à captiver les audiences, à promouvoir la diversité culturelle et à susciter des conversations significatives les positionne comme des acteurs clés dans la définition de l’avenir de la narration numérique au Cameroun. Avec un accès croissant à la technologie et une demande croissante de contenu local et authentique, le potentiel pour les créateurs de contenu africains en général de prospérer dans les années à venir est immense, ouvrant la voie à une nouvelle ère de créativité et d’innovation dans toute la région.
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Vanessa BAHO