Cela fait plus de 3 ans que le Rugby camerounais est comme plongé dans un coma artificiel, à cause des multiples batailles que se livrent les acteurs de cette discipline. Ce 28 décembre 2024, des élections seront organisées dans le but d’élire enfin un bureau exécutif digne de ce nom, et ramener la sérénité dans la maison.
Un processus électoral mouvementé
Mis sur pied par le ministère des Sports et de l’éducation physique (Minsep), le comité de normalisation dirigé par le magistrat Félix Etoundi gère les affaires courantes et s’occupe de préparer les élections. Un travail complexe, car il y’a une crise de confiance entre les acteurs de la discipline et le Minsep, accusé de manœuvrer pour mettre ses hommes à la tête de la Fédération. De nombreuses candidatures ont été enregistrées dont celles d’Olivier Essomba et de Patrice Monthe. Des personnes qui ont déjà eu à occuper des postes de responsabilité à la Fecarugby.
Le fastidieux défi qui attend le prochain président
En attendant le résultat des urnes dans les jours à venir, il n’est pas inconfortable d’affirmer que le futur président aura du pain sur la planche : Redonner vie à un championnat national presque inexistant et qui ne se déroule pratiquement que dans la région du Centre, réconcilier les acteurs et redonner de l’élan aux sélections nationales en perte de vitesse. Un travail fastidieux qui passera par une politique marketing ambitieuse, capable de mobiliser des fonds qui ont cruellement manqué aux rugbymen ces dernières années.
Une affaire qui peut nous sortir du dernier scandale à date dans cette fédération et expliqué dans cet article
Georges Mbimbè