Depuis mercredi dernier le 9 juillet 2025, la ville de Bloemfontein, en Afrique du Sud, vibre au rythme du Pan-African Creative Exchange (PACE), un rendez-vous majeur des arts africains qui se tient jusqu’au 13 juillet. Parmi les talents présents, l’artiste camerounais Ndachi fait rayonner les couleurs du vert, rouge et jaune avec son projet « Menshí Le Pont Sacré ». Contacté par la rédaction de Laura Dave Média, il s’est confié sur son parcours, ses motivations et la puissance de cet événement panafricain.
Une sélection au PACE : Un appel du destin
Ndachi ne cache pas son enthousiasme face à l’opportunité unique que représente le PACE. « C’est un espace fort, où les artistes africains se rencontrent, s’écoutent et portent leur voix plus loin », explique-t-il. Sélectionné pour présenter son projet Menshí, l’artiste attribue cette chance à l’écho international de son œuvre. « Le projet a touché certaines personnes à l’international, et je pense que c’est ça qui a ouvert la porte. C’est une bénédiction », confie-t-il avec humilité. Cette sélection confirme la résonance universelle de son art, profondément ancré dans les traditions camerounaises mais résolument ouvert sur le monde.
Ndachi se dit prêt à faire vibrer Bloemfontein avec son message puissant.

Pour ne rien rater sur l’actualité people abonnez-vous à notre chaîne whatsapp en cliquant sur je m’abonne
Menshí Le Pont Sacré : Un voyage spirituel
Au cœur de sa participation,
Ndachi présentera « Menshí Le Pont Sacré« , une œuvre qui transcende les frontières de la musique. « C’est une expérience entre musique, spiritualité et mémoire ancestrale », décrit-il. Inspiré des rythmes et rituels Bamiléké de l’Ouest cameroun, le projet intègre à la fois des sonorités traditionnelles et modernes . « C’est basé sur la reconnexion à nos racines, l’unité dans nos différences », ajoute-t-il. Menshí s’adresse à ceux qui, comme Ndachi, se sentent « entre deux mondes », naviguant entre tradition et modernité. Ce projet, vibrant et introspectif, promet de captiver le public du PACE.
Une énergie panafricaine unique
À peine arrivé à Bloemfontein, Ndachi est saisi par l’atmosphère du festival. « Je sens que c’est un espace très vivant, très fort », partage-t-il. Pour lui, le PACE est bien plus qu’un simple événement : « C’est comme un grand cercle d’artistes africains et de la diaspora qui portent chacun une parcelle de ce que l’Afrique a à dire au monde. » Fier d’y présenter Menshí, il voit dans ce rassemblement une célébration de la diversité et de la créativité africaine, un lieu où les voix du continent s’entrelacent pour résonner plus fort. Cette énergie collective propulse Ndachi et ses pairs vers de nouveaux horizons.

PACE : Une vitrine pour l’excellence africaine
Interrogé sur l’impact du PACE, Ndachi ne mâche pas ses mots : « C’est une vitrine, mais aussi un moteur. » Selon lui, cet événement permet aux artistes africains de se connecter, de gagner en visibilité et d’être pris au sérieux sur la scène mondiale. « Ça pousse à l’excellence, ça inspire, ça challenge », insiste-t-il. En offrant une plateforme aux créateurs du continent, le PACE renforce les réseaux artistiques et ouvre des portes vers des collaborations internationales. Pour Ndachi, c’est une opportunité de montrer que l’Afrique est un vivier de talents innovants.
Cette dynamique fait du PACE un catalyseur pour l’avenir des arts africains.
L’art comme vecteur d’unité
Pour Ndachi, l’art est bien plus qu’une expression : c’est un pont vers la guérison et l’unité. « On a tous des blessures, des fragments. Une chanson, un mot, une danse… ça répare quelque chose », explique-t-il. Sa dernière chanson, Kwincwo (« unité » en langue Bamiléké), incarne cette vision. « L’unité, c’est pas un slogan, c’est une vibration », affirme-t-il. À travers son art, Ndachi aspire à rassembler les peuples, à réconcilier les identités et à célébrer la richesse culturelle de l’Afrique. Cette philosophie fait de lui un véritable ambassadeur de la culture camerounaise.

Ndachi, une voix pour l’Afrique
En représentant le Cameroun au PACE 2025, Ndachi ne se contente pas de porter un projet artistique : il incarne une vision d’unité et de reconnexion. Avec son projet « Menshí le Pont Sacré« , il invite le monde à écouter les battements du cœur de l’Afrique, mêlant racines Bamiléké et aspirations universelles. À Bloemfontein, il prouve que l’art camerounais a sa place sur la scène mondiale. Rendez-vous jusqu’au 12 juillet pour suivre son parcours au PACE .
Le Cameroun résonne à Strasbourg avec la star de la musique camerounaise Nda Chi.
Pour en savoir plus cliquez ici
William Nlep





