mercredi, novembre 12, 2025
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SOCIÉTÉ : Nancy Ongolo salue l’interdiction du port de perruques et de la dépigmentation au théâtre national sénégalais

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Le Grand Théâtre national du Sénégal a interdit à son personnel le port de perruques, de greffes capillaires et la dépigmentation de la peau. Une mesure jugée controversée mais qui trouve un fort soutien auprès de Nancy Ongolo, entrepreneure camerounaise et militante de la beauté naturelle, qui y voit un pas important vers la réappropriation de l’identité africaine.

Une décision qui fait débat

Le 14 juillet 2025, le Grand Théâtre national du Sénégal, dirigé par Sérigne Fall Gueye et placé sous la tutelle du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, a annoncé, via une note de service, l’interdiction des perruques, des greffes capillaires et de la dépigmentation pour son personnel.
Si une partie de l’opinion publique sénégalaise dénonce une atteinte aux libertés individuelles, d’autres saluent une mesure en faveur de la valorisation des standards africains.

Nancy Ongolo salue l’interdiction du port de perruques et de la dépigmentation au théâtre national sénégalais

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Nancy Ongolo : “Une responsabilité culturelle portée par les arts”

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux le 16 juillet Nancy Ongolo a pris position en faveur de cette interdiction, transformant la polémique en un plaidoyer pour la défense de l’identité africaine.
Pour elle, les institutions culturelles ont un rôle crucial :
« Au-delà du simple divertissement, les arts ont la lourde responsabilité de transmettre la culture, qui relève de l’identité des peuples. »
Elle insiste sur l’impact des personnalités publiques sur la jeunesse :
« Des millions de personnes les regardent pour savoir qui ils sont ou qui ils doivent être. Cette décision participe à cette responsabilité. »

Une mesure jugée controversée mais qui trouve un fort soutien auprès de Nancy Ongolo, entrepreneure camerounaise et militante d

Rejet des standards imposés

Nancy Ongolo dénonce l’héritage des standards de beautés eurocentriques :
« Nous ne sommes pas nées avec des perruques. Nous ne sommes pas nées en détestant notre peau. On nous a appris à nous fuir tout en normalisant l’exception. »
Elle critique également la glorification de modèles qui ne reflètent pas la diversité africaine :
« Nos plus beaux modèles ne nous ressemblent pas. Comment ne pas vouloir ressembler aussi à d’autres ? »

La beauté africaine sans artifice

La militante camerounaise appelle les Africaines à célébrer leurs atouts naturels : cheveux crépus, peaux ébène ou caramel, sans chercher une perfection artificielle.
« À celles qui me diront : ‘mes cheveux ne sont pas souples, ma peau n’est pas uniforme’, tout ça ce sont des variantes d’une même personne. On n’a pas besoin d’être parfaite pour être belle ! »
Elle met aussi en garde contre les dangers sanitaires : cancers de la peau liés à la dépigmentation, infections causées par des greffes mal entretenues.

Une liberté authentique

Face aux critiques dénonçant une atteinte aux libertés individuelles, Ongolo répond avec aplomb : « Que vos artifices ne deviennent jamais une prison. Avec ou sans tout cela vous êtes belles! » Elle appelle à une révolution douce mais puissante, celle de l’amour de soi. « Et n’attendez pas une mesure aussi drastique pour vous réapproprier votre identité. » Elle conclut son message par une note d’encouragement, invitant à écouter le morceau de Genty Manga pour se rappeler cette vérité chaque matin.

Un mouvement africain pour l’authenticité

Cette décision s’inscrit dans un contexte plus large où l’Afrique redéfinit ses codes identitaires. Du Nigeria au Kenya, des voix s’élèvent pour promouvoir les cheveux naturels et rejeter les standards eurocentriques. Le Sénégal, avec cette mesure, marque un tournant. Nancy Ongolo, avec sa conviction inébranlable, incarne ce mouvement. À travers cette sortie, elle rappelle une vérité universelle : la beauté authentique n’a pas besoin de masque, et l’amour de soi est une révolution en soi.

Interdiction des artifices à Miss Côte d’Ivoire, A’SALFO enfonce le clou.

Pour en savoir plus cliquez ici

William Nlep

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