Lors de son passage dans les locaux de Laura Dave Média dans le cadre du média tour de son nouvel album intitulé « Légende », Lady Ponce a tenu à clarifier les tensions passées avec ses consœurs Mani Bella et Majoie Ayi. Avec des mots forts et sans langue de bois, la chanteuse a révélé l’origine de ces incompréhensions et a lancé un appel à l’unité dans le monde musical camerounais.
Tensions nées de rumeurs infondées
Interrogée sur les différends qui l’ont opposée à certaines artistes comme Mani Bella, Coco Argentée et Majoie Ayi, la diva du Bikutsi a levé le voile sur les origines de ces conflits. Selon elle, c’est une artiste qui aurait propagé des rumeurs malveillantes à son sujet, allant jusqu’à prétendre qu’elle voulait nuire à ses collègues suscitées.
« L’artiste en question leur a raconté que j’allais leur faire du mal et qu’il avait des voices et des messages, etc. Mais au final, cette personne a été incapable de leur fournir la moindre preuve. »

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Face à ce qu’on peut considérer comme une manipulation, Mani Bella a fini par se raviser et renouer avec Lady Ponce. De son côté, Majoie Ayi a pris l’initiative d’appeler directement la chanteuse pour éclaircir la situation.


Un appel à l’unité au-delà des genres musicaux
Profitant de cette tribune, Lady Ponce a également pris position contre les étiquettes qui divisent les artistes camerounais. Elle refuse désormais d’être considérée uniquement comme une artiste bikutsi et préfère qu’on la reconnaisse comme une artiste camerounaise à part entière.
« Si on veut le changement, on doit arrêter avec ces clans. À la base, on ne se connaît pas personnellement, même si on vient de la même région. On se connaît en tant qu’artistes, tout simplement. »
Selon elle, ces actes de manipulation alimentent le tribalisme et les tensions inutiles sur les réseaux sociaux. Elle appelle ainsi à une solidarité artistique plus large, affirmant que tous les artistes camerounais méritent son soutien, quel que soit leur style musical.
Un discours fort qui fera réagir
Avec ces déclarations, Lady Ponce pose un débat crucial dans l’industrie musicale camerounaise : la nécessité de dépasser les divisions pour construire une scène artistique plus unie et plus influente. Ce message résonnera sans doute auprès de nombreux artistes et fans, au moment où le milieu musical camerounais reste marqué par des rivalités publiques et des querelles intempestives, alimentées par les utilisateurs de réseaux sociaux. Reste à voir si cet appel à l’unité trouvera un écho favorable auprès de ses collègues.

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William Nlep