Le 16 juin 2025, la people gospel Indira Baboke a obtenu son doctorat en médecine avec mention spéciale, à seulement 23 ans. Une réussite qui force l’admiration, d’autant plus que la jeune femme a elle-même connu l’échec avant d’en arriver là. En cette période de proclamation des résultats scolaires au Cameroun, elle s’adresse aux élèves à travers une interview accordée à Laura Dave Média.
Une parole apaisante dans un contexte de pression scolaire
Alors que les candidats du BEPC, du Probatoire, du Baccalauréat, du GCE entre autres attendent avec anxiété les résultats, Dr. Indira Baboke partage une série de conseils destinés à apaiser les inquiétudes. Un discours qui est le bienvenu dans un contexte où la pression familiale et sociale autour de la réussite scolaire est particulièrement forte.
« Fais confiance à ton travail »
À ceux qui attendent leurs résultats, la star camerounaise recommande d’abord la confiance personnelle :
» Tu as donné le meilleur de toi, alors maintenant c’est le moment de remettre le reste à Dieu et de rester en paix. Quoi qu’il en soit, ta valeur ne dépendra jamais d’un bulletin, ni d’un résultat. La vie continue, et chaque saison, même difficile, a quelque chose à t’apprendre. «
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Dans un contexte camerounais où l’échec scolaire est encore vécu comme une disgrâce, ces mots puissants bousculent les mentalités. Ils tombent à point nommé, à une période critique pour des milliers de jeunes.
« L’échec ne définit pas ton intelligence »
Elle enchaîne avec une leçon essentielle : apprendre à regarder l’échec autrement
« En cas d’échec scolaire, ce n’est pas la fin du monde, même si la douleur est réelle. L’échec ne définit pas ton intelligence, encore moins ton avenir. Il faut oser en parler, se relever, réessayer, changer de méthode s’il le faut, mais surtout garder espoir.«
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La chanteuse rappelle également l’importance de la spiritualité dans la reconstruction personnelle :
« Dieu peut se servir même de nos échecs pour nous repositionner là où Il veut nous voir. «
Un parcours marqué par la résilience
Avant de décrocher son doctorat, Indira a elle-même échoué une première fois son concours d’entrée au CUSS (actuelle Faculté de médecine de l’Université de Yaoundé I). Un revers qu’elle a surmonté en poursuivant ses efforts jusqu’à l’obtention de son diplôme.
En ces temps de doutes, Indira apparaît comme une voix rassurante et un modèle d’humilité.
Aux jeunes qui attendent leurs résultats, elle ne propose pas de recettes magiques, mais une lumière : celle de l’espoir, de la résilience et de la foi.
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Ève-Pérec N. BEHALAL