Le 29 mars 2025, l’artiste guinéenne Djelykaba Bintou partageait fièrement les images de sa nouvelle demeure. Un symbole de reconstruction pour l’artiste, mais un geste interprété par certains comme une provocation à l’égard de son ex-mari, Azaya. Face aux critiques et aux spéculations, la chanteuse a choisi de répondre le 2 avril dernier d’une manière inattendue : en révélant ce qu’elle décrit comme la véritable raison de son départ.
Un cri du cœur : « Trop, c’est trop ! »
C’est avec ces mots que Djelykaba Bintou amorce sa déclaration. Pour la première fois, elle lève le voile sur ce qu’elle affirme avoir vécu : un mariage marqué par la douleur et l’humiliation : « Je ressens que la situation est devenue insupportable », a-t-elle écrit, avant d’ajouter : « J’ai compris que je ne peux pas rester piégée dans cette dynamique toxique ».
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Loin d’un simple message de mise au point, ses mots résonnent comme un cri de détresse, un appel à la prise de conscience :« Je ne savais pas que frapper une femme à sang et de manière répétée était devenu quelque chose de normal dans notre société », a-t-elle déploré.
Pour appuyer ses propos, l’artiste a publié des clichés qu’elle présente comme des preuves de son calvaire. Des images qui, en quelques heures, ont embrassé les réseaux sociaux et déclenché une vague d’émotions.
Une vague de soutien et d’indignation
Son témoignage a fait l’effet d’une déflagration. Les internautes, choqués, ont exprimé massivement leur soutien : « Tu es une guerrière, ton courage va sauver d’autres femmes ». D’autres ont dénoncé le silence qui entoure encore trop souvent ces drames : « Dès le premier coup, il faut fuir ! »
Les réactions se sont enchaînées, entre colère et incompréhension : « Si on faisait ça à sa sœur, serait-il content ? ». Certains sont allés plus loin, en rappelant la pression sociale qui pèse sur les victimes : « On attendait de toi que tu sois reconnaissante envers ton bourreau… Mais tu as bien fait de partir ! »
De son côté, l’artiste semble déterminée à tourner la page :« Je suis partie, j’ai mûri et j’ai compris que je dois apprendre à marcher seule », a-t-elle écrit.
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Rosy Mireille NANJIP