L’industrie musicale africaine est à un tournant décisif. Son influence s’étend désormais à l’échelle mondiale, et la question n’est plus de savoir si elle a du potentiel, mais comment pérenniser sa croissance, garantir une équité dans les droits d’auteur et maximiser son impact économique. Lors du deuxième jour du TRACE Summit à Zanzibar en février 2025, trois dirigeants de Diageo Obinna Anyalebechi, Anna Joy Michira et Ifeoma Agu ont apporté des perspectives audacieuses sur ces enjeux, éclairant les conditions nécessaires pour que la musique africaine passe à l’échelle supérieure.
La question du milliard de dollars : attirer les investissements dans la musique africaine
Obinna Anyalebechi, Directeur Général de Serengeti Breweries Limited (filiale de Diageo), a abordé l’un des plus grands défis du secteur: sécuriser des investissements massifs. Il a souligné l’attrait incontestable de la musique africaine sur la scène internationale, en insistant sur la nécessité d’améliorer sa structure afin de débloquer des financements de grande ampleur pour. « Les investisseurs ont besoin de confiance dans la rentabilité à long terme de l’industrie », a-t-il expliqué, citant des réseaux de distribution solides, des systèmes de redevances transparents et des partenariats avec des marques comme leviers clés. Il a également mis en avant le rôle des marques comme Johnnie Walker dans la création d’opportunités commerciales pour les artistes, afin que la musique africaine ne soit plus seulement célébrée, mais aussi financièrement viable.
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À qui appartient la musique africaine ? Le combat pour la propriété intellectuelle culturelle
Dans un contexte où la musique africaine tutoie les charts mondiaux, Anna Joy Michira, Directrice Marketing et Innovation pour Diageo Afrique du Sud, Ouest et Afrique Centrale, a exploré la question cruciale de la propriété intellectuelle. « Nous vivons une renaissance culturelle, mais qui en profite réellement ? », s’est-elle interrogée. Michira a décrypté les complexités de la propriété intellectuelle, depuis la maîtrise par les artistes de leurs droits jusqu’à une rémunération équitable dans les collaborations internationales. Elle a appelé à un renforcement des cadres juridiques et à une meilleure formation des artistes sur la question pour éviter leur exploitation, insistant sur le fait que le capital culturel africain doit rester entre des mains africaines.
La musique africaine comme moteur économique et touristique
Ifeoma Agu, Responsable Groupe Culture, Influenceur et Plaidoyer pour Diageo Afrique du Sud, Ouest et Centrale, a mis en lumière le pouvoir transformateur de la musique au-delà du divertissement. « La musique africaine n’est pas qu’une mélodie, c’est un levier économique », a-t-elle affirmé, soulignant son impact sur le tourisme, la création d’emplois et les partenariats avec les marques dans le monde. Ifeoma a expliqué comment les festivals, les collaborations internationales et les investissements stratégiques font de l’Afrique un pôle culturel mondial. Elle a rappelé que des marques comme Johnnie Walker jouent un rôle clé en amplifiant les talents africains tout en générant des retombées économiques qui dépassent le cadre musical.
L’avenir de la musique africaine : au-delà de la scène
Les interventions des dirigeants de Johnnie Walker au TRACE Summit ont envoyé un message clair : l’industrie musicale africaine est au seuil d’une croissance sans précédent, mais elle a besoin d’investissements stratégiques, de droits de propriété solides et d’un modèle économique durable pour réaliser son plein potentiel. « Alors que la musique africaine continue de captiver le monde, il est crucial de soutenir et amplifier les voix qui portent cette culture », ajoute Ifeoma Agu. « Chez Johnnie Walker, nous croyons en la puissance de la musique pour inspirer, connecter et transformer. Notre engagement aux Trace Music Awards & Summit témoigne de notre confiance dans les talents africains et de notre volonté de les faire rayonner. »
Alors que les marques, les artistes et les acteurs de l’industrie repoussent les limites, le débat doit évoluer. Pour les dirigeants de Johnny Walker, il ne s’agit plus seulement de célébrer le succès de la musique africaine, mais d’en sécuriser l’avenir. La marque reste déterminée à accompagner ce mouvement, en marchant aux côtés des plus grands talents du continent pour façonner la prochaine ère de la culture musicale mondiale.
Le Cameroun aux Trace Summit 2025. Pour lire l’article cliquez ici