Les starting-blocks fument encore, les crampons crissent, et l’adrénaline est à son comble. Mercredi dernier 16 juillet 2025, les 3ᵉ Championnats d’Afrique d’athlétisme U18 et U20 ont démarré en fanfare au stade MKO Abiola, transformant la ville nigériane en épicentre de l’athlétisme continental. Jusqu’au 20 juillet, 963 athlètes de 44 nations s’affrontent dans une compétition incandescente, portée par la fougue et les rêves d’une jeunesse africaine décomplexée.
Après Abidjan en 2019 et Ndola en 2022, Abeokuta a pris le relais pour accueillir la relève de l’athlétisme africain. Du 100 m fulgurant au 10 000 m éprouvant, en passant par les sauts en hauteur spectaculaires et les lancers de précision, chaque épreuve est une bataille pour la gloire. Les tribunes vibrent, remplies de supporters en délire, de coaches aux aguets et d’agents à l’affût des futurs cracks. Car à Abeokuta, il ne s’agit pas seulement de médailles : c’est un tremplin vers la scène mondiale.
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Le Nigeria, pays hôte, a déployé une armada de 92 athlètes (51 garçons, 41 filles), bien décidé à écraser la concurrence. Troisième à Ndola, l’équipe locale vise la première place pour faire rugir son public. Face à eux, des nations comme la Côte d’Ivoire, la Tunisie, le Bénin ou l’Afrique du Sud rivalisent de talent. Chaque pays, chaque athlète porte une ambition : écrire son nom dans l’histoire.
Le Cameroun, avec une délégation resserrée de trois compétiteurs, joue la carte de l’excellence. Yedidia Bangue Elombo, maître du disque et du poids, Wilframme Nguebong Olemba et Ariel Essama Fegeu, prodiges du saut en hauteur, incarnent cet espoir. « On mise sur la qualité et un mental d’acier », assure un membre de l’encadrement camerounais, les yeux rivés sur le podium.
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Hier, les premières épreuves ont donné le ton : les séries du 100 m U18 ont enflammé la piste, suivies des finales du 1 500 m, du saut en hauteur, du triple saut et du 10 000 m, où l’endurance a défié la chaleur nigériane. Chaque foulée, chaque saut, chaque lancer est une déclaration d’audace. À Abeokuta, le mot d’ordre est clair : oser, se dépasser, briller.
Ces championnats ne sont pas qu’une compétition, ils sont une ode à la jeunesse africaine, à sa passion et à son potentiel. Qui montera sur le podium ? Qui fera trembler les records ? Les réponses se jouent sur la piste, dans la sueur et l’émotion. Une certitude : les futures stars de l’athlétisme mondial sont déjà là, prêtes à marquer l’histoire.
Grand Prix d’Athlétisme, le Cameroun en tête avec 21 médailles.
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William Nlep
