Le procès de sieur Atangana Atangana Désiré et ses deux filles a bel et bien eu lieu ce mercredi au palais de justice de Mfou, dans un climat plutôt froid et tendu, en présence des membres de la famille et surtout de nombreux curieux.
C’est vêtu une fois de plus de rouge, le crâne et la barbe rasés, que l’auteur présumé de l’inceste s’est présenté devant le procureur de Mfou ce 02 juillet. À ses côtés, sa fille et son bébé né de la relation incestueuse qu’elle a eu avec ce dernier.
Il était alors un peu plus de 13h lorsque monsieur le Procureur a ouvert l’audience. Ce dernier a demandé à ce que Bengon remette son bébé à sa grand mère avant de passer à la barre, chose qu’elle a exécuté malgré elle et sans manquer de lancer des pics à l’endroit de sa génitrice. On a pu entendre un « tu es jalouse! » que la jeune femme a dit à sa maman en reprenant vigoureusement son bébé entre ses mains à la fin de l’audience. Ce qui n’a pas manqué de soulever des questionnements et des cris d’étonnements dans la salle.

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Pendant la séance, une lettre écrite par les chefs du village « Elende » adressée à monsieur le procureur a été lue. Dans cette lettre, les chefs ont demandé à ce que ni Saint Désir Atango, ni sa fille ne soient libérés au risque de se voir lyncher par tout le village. À la fin de l’audience, on pouvait entendre les cris de détresse et surtout de colère des mamans qui ne souhaitaient qu’une chose, qu’on leur livre le présumé incestuex et sa compagne qu’elles en finissent.
Ça ne sera pas pour cette fois, car le verdict final n’a pas encore été prononcé. L’audience a été reportée au 14 Juillet 2025.

Aujourd’hui, Atangana Atangana Désiré, alias Saint Désir Atango, est en détention préventive à la prison de Mfou jusqu’au 2 décembre 2025. L’enquête se poursuit, mais l’affaire a déjà marqué un tournant dans la conscience nationale. Derrière l’artiste jadis adulé du Bikutsi, se dessine désormais un personnage aux discours messianiques, dont les agissements ont plongé l’opinion dans un profond malaise. L’affaire a pris une ampleur nationale, déclenchant une onde d’indignation et de questionnements sur la protection des victimes, les dérives sectaires, et les failles de notre système social.
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Vanessa BAHO