La 11e édition du Festival YARHA, encore appelée Festival international du Premier film s’ouvre au Cameroun le 19 janvier prochain. Cet événement cinématographique d’envergure est placé sous le thème « L’avenir du cinéma africain en Afrique à l’ère de l’intelligence artificielle ».
Contrairement aux dernières éditions, celle de 2025 a durci les conditions d’éligibilité et de sélection pour les films nominés. Outre le fait que le film doit être la toute première production du réalisateur, le comité d’organisation a mis l’emphase sur la qualité. « Le film doit intégrer dans sa fibre artistique les codes et règles qui régissent les standards internationaux en matière de cinéma pour être sélectionné » a déclaré, Donatus Faï, Directeur de la cinématographie et de l’audiovisuel au ministère des Arts et de la Culture le mercredi 8 janvier dernier lors de la conférence de presse donnée en prélude à l’évènement Yarha 2025.
Cette nouvelle règle mise en place par l’organisation Yarha, a fait office de filtre pour les 110 films reçus à travers le monde. Après plusieurs mois à examiner les films proposés, le comité chargé de la sélection est finalement parvenu à une sélection définitive.
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Les films retenus
Sur les 110 films reçus, seuls 45 ont été retenus et répartis dans les catégories Compétition officielle, Hors compétition, Projection spéciale, Jeunesse, ciné-enfants et Classiques du cinéma.
Parmi les 45 films définitivement retenus par le comité, figurent 22 productions camerounaises:
- La Sirène se Marie
- Sang pour sang
- La dernière larme
- Les ombres de l’inconnu
- Ngoungoure
- Aide moi à Mourir
- Abaku Forest
- Smiling mask
- Kismet
- Sans jugement
- Dead Man wish
- Ma face cachée
- Mboalé jaï Ne
- Au rythme du Bikutsi
- Le Nectare des Dieux
- Le Retour
- Cars
- La gangrène
- Les kawtal
- Dévalués
Avec 22 places gagnées sur les 45 retenues, les réalisateurs camerounais envoient un message significatif au monde quant à l’avancée notable du cinéma local dans l’industrie cinématographique mondiale. Ces 5 dernières années, les productions camerounaises ont eu un fort impact dans le monde. De plus en plus de cinéastes remportent des distinctions de qualités à l’instar du réalisateur Kang Quintus, qui a conquis la plateforme Netflix, Benjamin Eyaga, 4 fois Prix spécial du jury au festival du court métrage de l’Afrique centrale, ou encore Bernadette Nsokika, 2 fois prix Identités culturelles aux deux dernières éditions du Fespaco.
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Raphaël CHEUGUEU DJINTEK