Vivement critiquée en ligne à la suite d’une photo publiée lors d’un événement (Femua) l’épouse de Suspect 95 a fait l’objet de propos injurieux. Le rappeur ivoirien a réagi avec fermeté sur ses plateformes sociales. Cette sortie a aussitôt reçu le soutien d’autres figures du showbiz ivoirien, à l’instar de Didi B et Willy Dumbo, qui dénoncent l’acharnement injustifié contre Charline Fret.
Le week-end dernier, une publication largement relayée sur les réseaux sociaux a enflammé la toile. En cause : une photo de Charline Fret, épouse du rappeur ivoirien Suspect 95, arborant un badge du staff Himra lors du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA). L’image a donné lieu à un flot de commentaires haineux, dont certains jugés diffamatoires par l’artiste.
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Face à l’ampleur de ces propos, Suspect 95 n’a pas tardé à exprimer son mécontentement. Dans un message posté sur ses plateformes digitales, le rappeur s’est montré ferme : « Je suis tombé sur une multitude de commentaires de haine et de mensonges concernant mon épouse et je suis déçu. À quel moment on se dit : je vais traiter la mère des enfants de quelqu’un de tous les noms juste pour des likes ? » a-t-il interrogé avant de prévenir : « Mais toi, je vais te retrouver et on va aller jusqu’au bout… toi et tous les autres ! »
Une femme discrète sous les feux des projecteurs malgré elle
Charline Fret, professionnelle française de l’industrie musicale, est spécialisée en production phonographique, marketing musical et négociation de contrats. Elle est officiellement mariée à Suspect 95 depuis septembre 2023 et occupe également le rôle de son manager. Ce double engagement, personnel et professionnel, a renforcé leur complicité, mais aussi attiré l’attention du public.
Ce n’est pas la première fois qu’un proche d’une célébrité devient la cible de critiques virulentes en ligne. Cependant, dans ce cas précis, l’indignation a franchi les cercles habituels pour toucher toute une communauté d’artistes et de fans.
Une vague de solidarité dans l’industrie musicale
Les soutiens n’ont pas tardé à se manifester. Parmi les voix les plus audibles, celle de Didi B, rappeur et ancien membre du groupe Kiff No Beat. Il a dénoncé des comportements qu’il qualifie d’inacceptables : « Il y a un minimum de respect qu’on se doit de garder, même dans le game où il y a des rivalités artistiques […] Insulter la femme de Suspect 95, ce n’est pas défendre qui que ce soit, c’est juste un manque d’éducation », a-t-il écrit.
Willy Dumbo, humoriste et animateur ivoirien, s’est également exprimé en termes clairs : « Franchement, sur ce coup, y aura pas de pardon. À un moment, il faut sévir pour freiner certains. Internet donne des ailes, c’est bien dommage », a-t-il écrit, dénonçant la banalisation des attaques en ligne.
Dans la foulée, plusieurs internautes ont partagé leurs points de vue. Si certains appellent à des actions en justice, d’autres suggèrent un règlement à l’amiable en cas d’excuses publiques. Parmi les messages visibles sous la publication de Suspect 95, on peut lire : « Voilà bonne décision. À un moment donné, ça doit cesser. Des gens se cachent derrière leurs écrans pour vomir leur haine », ou encore :
« C’est dommage. Les gens n’ont plus de retenue sur les réseaux sociaux… »
La sortie de Suspect 95 met en lumière les dérives de certains comportements sur Internet. Elle pose aussi la question du respect de la vie privée des proches des personnalités publiques, souvent exposés malgré eux.
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Rosy Mireille NANJIP