Après plus d’un an d’attente, le championnat national de football jeune a démarré le week-end dernier à Yaoundé.
Malheureusement ce démarrage a été plombé par une gangrène qui affecte la société camerounaise, et qui ne favorise pas le jeu, le problème d’absence des cartes d’identité nationale qui empêche l’obtention des licences.
Un nouveau rendez-vous manqué !
Plusieurs clubs ont malheureusement dû répondre une fois de plus aux abonnés absents lors du coup d’envoi du championnat national de football jeunes le week-end dernier à Yaoundé.
Pourtant, l’espoir de voir se matérialiser l’un des projets phares de l’actuel président de la Fecafoot suscitait déjà de l’appétit auprès des amoureux du ballon rond.
Une fois de plus, c’est l’absence de licence qui est à l’origine du problème.
Le problème de CNI s’invite dans le football
Depuis l’arrivée de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot, la carte nationale d’identité est devenue la pièce indispensable pour obtenir une licence de footballeur au Cameroun, en remplacement de l’acte de naissance exigé autrefois.
L’objectif de ce changement consiste à éradiquer le problème de trafic d’âge.
Seulement, la délivrance d’une CNI actuellement au Cameroun est un véritable serpent de mer qui met les bâtons dans les roues des promoteurs des équipes entrainant une paralysie du championnat jeunes à l’arrivée du nouvel exécutif.
Pour cette saison, les responsables de structures jeunes frappés par le problème de CNI implorent la Fecafoot de revoir à la baisse ses exigences, mais celle-ci ne souhaite pas ouvrir à nouveau la porte à une fraude qui a dernièrement entaché l’image du football camerounais.
En attendant l’issu des tractations, les joueurs languissent depuis des jours de connaitre le programme de la suite de la première journée.
Georges Mbimbe