Le site « Jedolo », initialement conçu comme une plateforme de rencontres, est aujourd’hui au cœur d’un scandale national. Dénoncé pour son utilisation à des fins por-no-graphi-ques, le site fait l’objet d’un tollé général sur les réseaux sociaux. Contactée par la rédaction de Laura Dave Média, plusieurs voix s’élèvent pour alerter l’opinion et pointer du doigt les dérives profondes de notre société.
Ndolo l’Amour : « Un miroir d’un mal-être profond »
Pour l’humoriste et comédien Ndolo l’Amour, cette affaire reflète un malaise sociétal bien ancré : « Pour moi, c’est juste le miroir d’un mal-être profond qu’on essaie de cacher derrière toute cette perversion. » Une manière de dire que le numérique n’est qu’un canal, le véritable problème se trouve ailleurs, dans notre manière de vivre et de fuir la réalité.
Ce malaise, selon lui, trouve sa source dans une société en panne de repères : « Ce n’est que le résultat de la misère, de l’oisiveté et d’une société qui valorise le buzz plus que la dignité. »

Des propos qui mettent en lumière un environnement où l’apparence prend le dessus sur les valeurs.
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Elvis Lache : « Le chômage, premier facteur de basculement »
L’acteur de cinéma et observateur engagé, Elvis Lache se veut pragmatique : « D’après mes recherches, ce site n’a pas été conçu pour être por-no-gra-phi-que. C’est plutôt l’usage qu’en font les utilisateurs. » Il pointe une transformation progressive sous l’effet d’une jeunesse livrée à elle-même.
Il évoque un fléau bien connu : « Le problème du chômage est pour moi le fait principal. Ceux qui fréquentent ces sites sont majoritairement des jeunes en âge de travailler, mais sans emploi. »
Un terreau fertile pour les dérives numériques et sexuelles.

Des effets ravageurs sur le long terme
Elvis Lache poursuit son analyse en évoquant les dangers sanitaires et sociaux : « Ils s’exposent à des IST, des MST… et en plus, ils ferment la porte à d’autres opportunités. »
Un cercle vicieux qui empêche l’épanouissement professionnel et personnel d’une jeunesse déjà fragilisée.
Il s’alarme également de l’impact des modèles numériques sur les mentalités : « Ce qu’on voit sur les réseaux n’est pas vrai. La vie facile qu’ils affichent est un leurre. Les jeunes se laissent berner. »
Une critique directe à l’encontre des influenceurs qui vendent du rêve et déclenchent des comportements à risque.
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Le cri d’alarme est le même chez sociologue François Guebou Tadjuidje
Face à cette crise morale, le sociologue Dr. Guebou Tadjuidje apporte une analyse lucide : « Cette situation découle d’un recul du rôle des parents, de la promiscuité, et d’une société où les nouveaux médias sont sans contrôle.»
Il rappelle que les plateformes comme « Jedolo » ne sont que le symptôme d’une déliquescence éducative. Le spécialiste dénonce aussi une jeunesse sans repères :
« La dépravation des mœurs crée une liberté extrême où chacun fait ce qu’il veut. On se retrouve avec une jeunesse en manque de valeurs. » Un tableau sombre mais réaliste de la situation actuelle.

Des solutions claires pour un avenir plus sain
Pour sortir de cette impasse, le sociologue prône un retour aux fondamentaux : « Il faut réintroduire la morale et le civisme dans le système éducatif, renforcer l’encadrement parental, et réguler l’usage des technologies. »
Des recommandations concrètes pour enrayer un phénomène qui prend de l’ampleur chaque jour.
Un appel à la responsabilité collective
Au-delà du scandale, l’affaire « Jedolo » révèle une urgence nationale. People et intellectuels, s’accordent: « Il faut agir maintenant. Laisser prospérer ces dérives, c’est accepter de sacrifier l’avenir d’une génération.«
Affaire Mathis, Clive Ketu dénonce les lenteurs judiciaires dans l’affaire du meurtre du petit Mathis.
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William Nlep