L’émotion reste vive au Cameroun plus d’une semaine après l’assassinat de l’enfant Mathis, survenu le 10 mai dernier à Yaoundé. L’auteur présumé, sieur Nwafo, par ailleurs géniteur de l’artiste musicienne Lydol, a été interpellé après sa sortie de l’hôpital, mais le traitement de son dossier par la justice camerounaise continue de susciter de vives réactions.
Parmi celles-ci, celle de l’entrepreneur et Bachelor 2023, Clive Ketu. Dans une publication datée du jeudi 22 mai sur sa page Facebook, il s’indigne de la lenteur de la procédure judiciaire en cours :
« Renvoyé 2 fois au commissariat 5e de Yaoundé pour complément d’enquête, il y’a assurément quelqu’un dans la machine judiciaire camerounaise qui veut pousser le peuple à bout à travers l’affaire Mathis. »
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Cette réaction fait suite aux multiples renvois du présumé auteur par le procureur du tribunal de première instance du Mfoundi au commissariat du 5e arrondissement, en vue d’un complément d’enquête. Un processus que certains internautes jugent trop lent et incompréhensible, compte tenu de la gravité des faits.
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Dans un autre extrait de sa publication, Clive Ketu ajoute :
« Lorsqu’un droit devient un privilège, celui qui l’obtient devient une cible pour ses congénères dits lésés…. »
Des propos perçus par plusieurs internautes comme une mise en garde contre le sentiment d’injustice qui grandit au sein de l’opinion publique. De nombreux commentaires et publications sur les réseaux sociaux appellent à une accélération de la procédure et à une transparence sur le traitement du dossier.
Le silence autour de l’affaire alimente des spéculations et contribue à l’exaspération d’une partie de la population, mobilisée sur les réseaux sociaux sous le hashtag #JusticePourMathis.
Pour l’heure, l’affaire reste en cours au niveau du commissariat du 5e arrondissement.
« Quand la justice tarde, l’injustice triomphe. Bébé Mathis mérite justice maintenant », Kareyce Fotso
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William Nlep