mercredi, décembre 4, 2024
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PEOPLE: « J’ai pratiqué la sorcellerie pour que mon mari ait du succès» : Esther Sharufa, ex femme de Papa Wemba

Au cours d’une interview sur la chaîne YouTube « Casarhema Satellite », Esther Sharufa, l’ex-femme de la légende de la musique congolaise Papa Wemba, a rompu le silence en révélant des aspects méconnus de son passé et de son mariage avec l’artiste de regrettée mémoire. Née dans une famille fortement impliquée dans des pratiques spirituelles traditionnelles occultes, elle affirme avoir utilisé cet héritage pour élever son époux et le hisser au rang de figure emblématique de la musique africaine.

Esther Sharufa, ex femme de la légende de rumba congolaise Papa Wemba, s’est récemment convertie dans la foi chrétienne, aujourd’hui évêque catholique, après des années passées à pratiquer des rituels occultes qu’elle a hérités de sa famille. Dès son enfance, elle est marquée et éduquée dans des rites spirituels. Elle s’est considérée à l’âge adulte comme  » prédestinée » à perpétuer cet héritage familial. C’est dans ce cadre qu’elle croisera le chemin de Papa Wemba, encore peu connu à l’époque. Mécontente du non succès de son époux, cherchera dans les profondeurs de la sorcellerie africaine, les moyens pour que ce dernier rencontre enfin la gloire qu’il méritait selon elle, dans le milieu très concurrentiel de la Rumba congolaise.
https://youtu.be/luJhkQ5LZbY?si=2m0ij-y5eO2WwjtT

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D’après son témoignage, lorsque Papa Wemba rencontrait des échecs à ses débuts, elle n’a reculé devant aucun obstacle. Elle avoue avoir passer des nuits à prier pour son mari dans des cimetières, à utiliser de l’eau de bain de cadavres, à invoquer des esprits occultes avec la complicité des marabouts et participé à des rituels visant à orienter le destin de l’artiste et conférer à Papa Wemba et à sa musique, une force d’attraction irrésistible à la musique :
« Je ne pouvais pas rester passive alors que ses premiers titres ne prenaient pas[…] J’ai décidé que je ne laisserai pas sa carrière échouer. Alors, je suis allée voir des marabouts et j’ai même participé à des rituels intenses, tout celà dans le but de lui laisser un héritage durable », a-t-elle avoué. https://youtu.be/QIWcCVCKyRk?si=d1FwfZU5nX38Rrrd

«Papa Wemba ne connaissait rien de tout cela»

Selon ses dires, c’est peu après ces pratiques occultes que Papa Wemba a connu son premier succès majeur avec « Viva la Musica« , un morceau devenu un pilier dans sa carrière d’artiste.
Esther Sharufa précise toutefois, que son ex-mari ignorait totalement ses démarches :« Tout cela, je l’ai fait dans l’ombre », affirme-t-elle. Elle considérait ces actes comme nécessaires pour assurer la notoriété et la postérité de Papa Wemba, choisissant de maintenir le secret pour ne pas altérer leur relation.

Avec le succès de « Viva la Musica » et des titres qui ont suivi, Papa Wemba s’est imposé comme une figure centrale de la musique africaine. Il a connu une carrière brillante jusqu’à sa disparition tragique en 2016, alors qu’il se produisait sur scène lors d’un concert.

L’histoire d’Esther Sharufa semble abracadabrante pour plusieurs, mais elle apporte un éclairage nouveau sur les pratiques qui entourent les succès dans l’univers du showbiz et sur le mystère qui plane jusqu’à ce jour sur la mort de Papa Wemba.

Rosy Mireille Nanjip

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