Ce vendredi 17 octobre 2025, la rédaction de Laura Dave Média est allée à la rencontre de Maître Augustin Guefack, avocat chevronné au barreau du Cameroun. Entre passion, abnégation et humanité, il a livré un témoignage sur le sens profond de son métier, évoquant la rigueur qu’il impose et la responsabilité émotionnelle qu’il implique.
Une passion vécue comme un sacerdoce
Dans le calme de son cabinet, Maître Guefack parle de sa profession avec une simplicité désarmante. Pour lui, être avocat ne relève pas d’un parcours d’obstacles, mais d’un engagement sincère et total. « Être avocat n’est pas difficile. À ceux qui veulent devenir avocat comme moi, je leur dis : il faut respecter ses parents, étudier ses leçons, respecter son propos, son confrère. C’est aimer ce qu’on fait », confie-t-il. Il rappelle ainsi que le droit n’est pas qu’une discipline intellectuelle, mais une vocation où la discipline personnelle, le respect et l’amour du travail demeurent les clés du succès.

Pour ne rien rater sur l’actualité people abonnez-vous à notre chaîne whatsapp…👇🏿👇🏿
https://whatsapp.com/channel/0029Vax9xnDA89MjE14EYO2Q
Le poids des douleurs partagées
Derrière la toge et la plaidoirie, se cache un être profondément humain. Maître Guefack décrit son quotidien comme un combat constant contre la souffrance d’autrui. « En tant qu’avocat, mes difficultés, c’est la difficulté de mes clients. Je suis un porteur de douleur. Les douleurs qui font corps avec mes clients qui souffrent, je les partage pour leur rendre la paix », explique-t-il. Ces mots traduisent une vérité : l’avocat n’est pas seulement un défenseur, mais un canal d’espoir, un confident et un accompagnateur dans les moments les plus sombres. Pour lui, le métier ne se limite pas aux codes et aux lois ; il s’agit d’un humanisme vécu au quotidien.
Entre héritage et inspiration
Lorsqu’il évoque ses modèles, Maître Guefack cite avec respect le regretté maître Yondo Black, une figure tutélaire du barreau camerounais. « Oui, maître Yondo Black était un de nos mentors. Nous disons qu’il n’est pas mort, car nous le citons chaque jour dans nos travaux. Que son âme repose en paix. Nous allons lui offrir des hommages dignes de la personne et de la personnalité qu’il fut », déclare-t-il, visiblement ému. Ces mots résonnent comme un rappel du devoir de mémoire et de la continuité d’une génération d’avocats animés par la passion du droit et la défense de la justice.

Une leçon d’humanité et de vocation
Loin des clichés, il redonne au métier d’avocat toute sa dimension humaine. Sa vision du droit s’ancre dans la solidarité et l’amour du prochain : « Il faut aimer son métier et le pratiquer avec amour au quotidien. » À travers ses mots, transparaît une philosophie: celle d’un homme pour qui défendre, c’est aimer, écouter et soulager. Une leçon de vie, plus qu’une profession de foi.
Ulrich Ndadjie livre le secret de sa réussite dans le bodybuilding.
Pour en savoir plus cliquez ici
William Nlep





