Le rappeur ghanéen Sarkodie a récemment publié un message sur le réseau X (anciennement Twitter) dans lequel il félicite Akon pour sa contribution au rayonnement de l’Afrobeats. Il estime que l’artiste sénégalo-américain a joué un rôle important dans la mise en lumière de ce genre musical sur la scène internationale.
« Un grand merci à la légende Akon pour ce qu’il a fait pour l’Afrobeats! Impossible de passer à côté de ça dans l’histoire. Peu d’artistes à leur apogée regarderont en arrière et feront vibrer leur peuple depuis leur patrie ! Il l’a fait de façon magistrale !Bien sûre le succès a été plus grand et meilleur depuis,mais on ne peut ignorer sa contribution à la domination mondiale de l’afrobeats», a écrit Sarkodie.
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Cette prise de position a rapidement suscité des réactions contrastées sur les réseaux sociaux. Si certains soutiennent l’artiste ghanéen, estimant qu’Akon a effectivement contribué à ouvrir des portes aux talents africains tels la star nigériane Wizkid d’autres remettent en question l’importance de son rôle dans l’histoire de l’Afrobeats.
Des internautes rappellent qu’avant l’implication d’Akon, plusieurs artistes africains œuvraient déjà pour faire connaître cette musique au-delà du continent. Des noms comme Fela Kuti, considéré par beaucoup comme le créateur de l’Afrobeat (à distinguer de l’Afrobeats contemporain), ou encore 2Baba (anciennement 2Face Idibia), Majek Fashek ou encore Tony Allen, sont évoqués comme étant les véritables précurseurs.
De son côté, Akon a récemment expliqué qu’après la sortie de son album Freedom en 2008, il s’est tourné vers le continent africain, en particulier le Nigeria, où il a commencé à collaborer avec de jeunes artistes.
« Wizkid a été le premier artiste nigérian que nous avons signé en 2008. Nous avons travaillé avec lui et Banky W. À partir de là, nous avons commencé à développer des artistes comme PSquare, D’banj et d’autres », a-t-il déclaré.
Pour certains, ces initiatives constituent un tournant dans la reconnaissance internationale de l’Afrobeats, mais pour d’autres, elles s’inscrivent dans une dynamique plus ancienne, marquée par l’engagement d’acteurs africains bien avant l’arrivée d’Akon.
La déclaration de Sarkodie relance ainsi le débat sur les figures clés de l’évolution de l’Afrobeats et les mémoires collectives autour de son essor mondial.
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William Nlep