Le plasticien béninois Charly d’Almeida présente à Paris, jusqu’au 28 juin 2025, une exposition rétrospective intitulée « Archives mouvementées ». Cette sélection rassemble des œuvres majeures de sa carrière, marquant trois décennies de contribution à l’art contemporain africain.
Un regard artistique sur les tensions humaine
Cette rétrospective, ouverte au public jusqu’au 28 juin 2025, propose une lecture profonde de l’histoire contemporaine, à travers une série de peintures et de sculptures.
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L’exposition met en évidence des problématiques universelles telles que les conflits, la souffrance sociale et la résilience. Les œuvres rassemblées interrogent les cicatrices laissées par les crises humaines, sans détours ni artifices. Le traitement des matériaux et la composition traduisent une volonté claire : faire de l’art un outil de mémoire et de transmission.
Une diffusion à portée internationale
Présentée dans la capitale française, « Archives mouvementées » illustre une étape importante dans la circulation des expressions artistiques africaines sur les scènes mondiales. L’exposition renforce la place de la création visuelle africaine dans les circuits internationaux, en valorisant une production ancrée dans une identité forte et un engagement social constant.
La portée de cette rétrospective s’inscrit dans la dynamique actuelle de reconnaissance du potentiel artistique africain, en particulier de figures issues de l’Afrique de l’Ouest. Charly d’Almeida s’inscrit dans ce mouvement par une démarche à la fois esthétique et critique, qui s’adresse à un public global, sans perdre de vue ses origines culturelles.
Né en 1968 à Cotonou, Charly d’Almeida est peintre et sculpteur. Il débute sa formation artistique dans les années 1980, avant de s’orienter progressivement vers la sculpture métallique.
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Rosy Mireille NANJIP