De son vrai nom Belick Aaron Derrick, BAD Nova est un artiste originaire de la région du Littoral camerounais, plus précisément dans le département du Nkam. Rappeur et chanteur depuis 2017, il a marqué la scène musicale mondiale avec son titre Hala Madrid sorti en octobre 2024. Inspiré par des artistes tels que KOPPO et Eminem, il a su se forger une identité propre. « Hala Madrid » est devenu un phénomène viral, notamment grâce aux réseaux sociaux avec un total de 4 milliards de vues sur YouTube et un peu plus de trois millions de reprises sur le réseau social TikTok. Dans le fauteuil de l’INVITÉ le 07 mars dernier, BAD NOVA a répondu à nos questions sans langue de bois. Nous avons pu explorer son parcours, ses collaborations, sa vie personnelle, ses projets, sa vision et ce qu’il pense de l’industrie musicale camerounaise.
Laura Dave Media (LDM): Comment avez-vous trouvez le match entre le Real Madrid et Manchester City (match du 11 février 2025)?
BAD NOVA: J’ai regardé le match avec tranquillité, sérénité surtout qu’on avait un but d’avance sur notre adversaire. En plus, on était à domicile et très tôt on a marqué un but, ça nous a mis dans de bonnes conditions et l’adversaire vraiment n’avait pas le niveau. Ce match était trop facile, c’est pourquoi je n’étais pas trop content parce que c’était facile.
LDM: Comment est-ce que vous vous définissez en tant qu’artiste ?
BAD NOVA: je me définis comme un artiste rappeur qui essaye de faire des musiques qui parlent aux personnes, qui retranscrit dans ses chansons les faits de société. C’est ma façon à moi de mettre en avant mon quotidien, ce que je vis et le partage avec la société.
LDM: Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans la musique, et plus particulièrement dans le rap ?
BAD NOVA: La vérité, c’est qu’il y a rien de particulier, mais je dirais que les choses se sont passées de manière naturelle. J’ai commencé à écouter la musique en général et particulièrement le rap français et le rap camerounais, c’est de là qu’est partie l’envie de faire comme ceux que j’écoutais. J’étais à l’époque un mangeur d’albums, donc j’écoutais album après album, c’est ainsi que je reprenais toutes les chansons de ces albums là et à un certain moment, des amis m’ont dit, « gars tu es tout le temps en train de faire des reprises des chansons des autres, tu ne peux pas te lancer toi-même? » C’est ainsi que je suis entré en studio et puis voilà, le résultat est devant vous aujourd’hui.
LDM: Quel sont les artistes nationaux et internationaux qui ont influencé votre carrière ?
BAD NOVA: Parmi les artistes nationaux et internationaux qui ont influencé ma carrière, je peux citer La Fouine, Booba, Karry James que j’aime beaucoup pour sa particularité à décortiquer les thèmes. Concernant les artistes nationaux que j’ai écouté ils sont nombreux mais celui que j’ai vraiment écouté de fond en comble c’est Koppo, notamment ses chansons « si tu vois ma go« ; « Emma« …
Il m’a vraiment marqué parce qu’il avait quelque chose d’original, cette manière de rapper en francanglais (argo camerounais). Pour moi, c’était magnifique parce que c’était rare. La plupart des rappeurs passaient leur temps à rapper en français soutenu et en anglais avec un accent pour « blanc« .
LDM: Votre single « Ferme aussi les yeux » en 2017 vous a fait connaître du grand public. Comment avez-vous vécu cette première exposition médiatique ?
BAD NOVA: Moi, j’ai toujours pour habitude de dire que je gère tout par instinct, selon ce qui me vient à l’esprit. Une fois de plus, il n’y a pas eu quelque chose de particulier. Certes c’était ma deuxième fois d’entrer en studio et j’ai été très surpris de l’écho que cette chanson a eu, puisque je l’avais partagé jute à cinq ou dix personnes sur WhatsApp. J’étais chez moi, je n’avais aucun contact dans le showbiz. C’est-à-dire, j’étais à la maison assis, j’ai appelé le gars avait qui je travaillais, il vivait au quartier Bali à Douala et c’est comme ça j’arrive et on enregistre le tube. Même pour payer, c’était difficile. Je le payais en compte goutte. Quand j’avais dix milles, cinq milles, deux milles, je lui envoyais jusqu’à ce que je suis arrivé à payer la totalité du montant convenu. Après, je me suis mis à partager le son à mes proches en leur disant, « voici mon deuxième bébé, je viens de terminer« . Et un ou deux mois plus tard, mes amis me font savoir qu’il y a une chaîne de radio qui joue ta chanson en longueur de journée, on ne sait pas qui en est l’auteur. Moi, j’entre dans le showbiz, je ne connais personne et personne ne me connait. Certains jouaient mes chansons sans même savoir qui j’étais.

LDM: Vous avez mis votre carrière en pause en 2020 pour poursuivre vos études et avez obtenu un diplôme d’ingénieur en Hygiène-sûreté et sécurité industrielle en 2022. Comment avez-vous géré cette transition entre études et musique ?
BAD NOVA: Il n’y avait pas une gestion particulière parce que je suis une personne qui ne fait pas les choses à moitié. Certes, je me définis comme une personne polyvalente mais à chaque fois que je veux faire une chose, me concentre sur celle-ci exclusivement. Pour pouvoir donc terminer avec mes études, j’ai mis une pause à ma carrière musicale pour pouvoir me concentrer sur mes études et terminer avec mon cycle master, et j’ai eu raison de me concentrer parce que j’ai pu obtenir mon diplôme et j’étais parmi les meilleurs. Mon diplôme m’a été remis à main propre par le représentant du recteur de l’université de Douala. Nous étions une vingtaine à qui il a remis les diplômes à mains propres sur une promotion de quatre cents cinquante étudiants. Quand je suis revenu dans la musique, je me suis encore donné à fond et aujourd’hui le résultat est là. Je vous avoue que ce n’est pas facile à gérer avec la pression familiale qui te dit, « tu ne peux pas prendre un diplôme d’ingénieur en conception pour aller faire la musique« , mais j’ai dû convaincre les miens de me laisser faire la musique et aujourd’hui je crois qu’ils sont fières de moi
LDM: Après cette pause, vous êtes revenu sur la scène musicale en 2023 avec des titres comme « Traumatisé » et « On Tcha d’abord Une« . Qu’est-ce qui a motivé ce retour, et comment votre musique a-t-elle évolué depuis vos débuts ?
BAD NOVA: Je crois que dans la vie, plus le temps passe, plus tu dois t’améliorer et prendre des séchoirs. Si tu ne le fais pas, c’est que tu fais fausse route. Je crois aussi que dans mon petit parcours, j’ai appris beaucoup de choses, à la fois dans la musique et dans la vie en général, et je pense que ça m’a aidé à faire des chansons plus complexes, ça m’a aussi aider à aborder avec un peu plus de faciliter certains thèmes que je n’arrivais à aborder facilement dans le passé.
LDM: Votre titre « Hala Madrid » est devenu un phénomène viral, notamment sur TikTok avec 4 millions de reprises et plus de 5 milliard de vues TikTok. Comment expliquez-vous un tel engouement pour cette chanson ?
BAD NOVA: Je ne saurais vraiment vous expliquer le succès derrière ma chanson « Hala Madrid » surtout que ce n’était même pas une chanson au départ, juste l’expression de mon amour que j’ai pour le club. Je ne crois vraiment pas que je suis la personne indiquée pour vous expliquer le succès derrière cette chanson.

LDM: Des personnalités comme Vinicius Junior et Didier Drogba ont partagé votre morceau, contribuant à sa popularité. Quel effet cela a-t-il eu sur votre notoriété et votre carrière ?
BAD NOVA: Pour moi, c’est l’une des choses les plus émotives et les plus grandes de toute ma vie. C’est la preuve que, depuis que je travaille, il y a des personnes vraiment importantes et même célèbres qui me suivent. C‘est un immense honneur, lorsqu’ils font des posts pareils sur leurs pages, ce sont des dizaines et milliers d’euros, voire des centaines et ce genre de posts veut tout simplement dire qu’ils ont véritablement été touché par la chanson. Je ne peux qu’être reconnaissant envers eux. Il faut dire que le post de Vinicius Junior a vraiment encore booster le mouvement toutefois. La légende Didier Drogba a fait son poste dimanche et Vinicius Junior a fait le sien mercredi et ils ont beaucoup contribué au succès de cette chanson. Aujourd’hui, la vidéo lyric est à plus de trente trois millions de vues sur YouTube.
LDM: Comment gérez-vous cette reconnaissance internationale ?
BAD NOVA: Je pense que depuis le début de ma carrière, j’ai travaillé pour vivre des moments pareils, ça me fait énormément plaisir, ça me rassure de savoir que les efforts que je fournis au quotidien ne sont pas vains et que je peux continuer à fournir d’avantage pour atteindre mes objectifs .
LDM: Comment décririez-vous vos relations avec les autres rappeurs et musiciens camerounais ?
BAD NOVA: Pour vous dire la vérité, je suis quelqu’un de casanier, je suis pas trop dans les sorties, je n’ai pas toujours été très très proches de mes collègues, non pas pour dire que je ne suis pas en contact avec eux mais j’entretiens exclusivement des relations professionnelles. Toutefois, avec quelques uns, on a des rapports un peu plus personnel. Mais je n’ai pas de problèmes avec quelqu’un. Nous sommes des collègues, on partage la même passion, le jour où on se rencontre, on échange on discute etc…
LDM: Y a-t-il des artistes avec lesquels vous aimeriez collaborer à l’avenir, tant au niveau national qu’international ?
BAD NOVA: Pour la collaboration entre artiste, certains y voient beaucoup plus le côté business c’est à dire, qu’est ce que je gagne en faisant une collaboration avec un tel où tel artiste…
De mon côté, je mets d’abord et toujours le côté artistique devant, c’est pourquoi quand je commence à travailler sur une chanson, je me demande d’abord « est-ce que sur ce projet j’ai besoin d’une collaboration?…Si je la fais avec un artiste, est-ce qu’elle aura plus d’impact que si je la fait seul? » C’est à ce moment là que je commence donc à chercher l’artiste dont le flow pourra bien aller avec le projet. En fait, pour moi, ça dépend du projet de la chanson et c’est vice versa, et aussi si les paramètres business sont clairs pourquoi pas ! La musique c’est certes le show mais après le show il y q le business. Ce qui est certains, il y a de très talentueux artistes au Cameroun avec qui je pourrais collaborer à l’avenir, ça va arriver et ce dans un futur proche et je suis même déjà entrain d’en faire avec certains.
LDM: Selon vous, comment la scène rap camerounaise a-t-elle évolué ces dernières années, et quelle est votre contribution à cette évolution ?
BAD NOVA: Le regard que je porte sur le rap camerounais est qu’on a encore beaucoup de travail à faire sans toutefois heurter les sensibilités des uns et des autres, on a vraiment beaucoup de travail à faire comparément aux autres pays comme la Côte d’ivoire où on voit vraiment l’évolution du rap ivoirien. Quand je parles du rap ivoirien, d’autres vont trouver qu’il y a pas lieu de faire cette comparaison mais, en réalité, il faut la faire parce que la comparaison est statistique, on ne fait pas de comparaison par affinités où sous le coup de l’émotion. Quand on compare le rap camerounais et au rap d’ailleurs, on est vraiment en bas. Je ne connais pas quel est le véritable problème mais, ce qui est certain, c’est qu’on dois s’améliorer, on doit par dessus tout se serrer les coudes. C’est un peu ça qui dérange, même le dire n’est pas que voilà, c’est tout le monde qui le fait. Je pense aussi au grand frère JOVI qui essaye tant bien que mal d’exporter le rap camer à travers ses albums qui se vendent pas seulement au Cameroun, mais un peu de partout dans le monde. Je crois que c’est réellement à ce niveau que se trouve notre problème parce qu’on n’arrive pas à faire des musiques rap qui traversent les frontières. C’est vrai qu’on est pas aidé par le système de notre pays mais chacun de nous doit prendre sa part de responsabilités et faire tout pour que ce mouvement (rap) que l’on aime tant puisse aussi faire parler lui sur le plan statistiques
LDM: Quel est votre point de vue sur la gestion des droits d’auteur au Cameroun?
BAD NOVA: Pour être sincère comme je vous l’ai dit plus haut et on ne va pas se mentir, le pays ne nous aide pas trop et il n’est pas dirigé de la meilleure des manière. Des gens qui sont à des postes clés de responsabilités ne font pas tout ce qu’il faut, ça c’est la première des choses et c’est un facteur très important. C’est cela qui plombe tout le reste. On connaît tous le dicton qui dit « Le poisson commence à pourrir par la tête«

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LDM: Quels conseils donneriez-vous aux jeunes artistes pour protéger efficacement leurs créations et naviguer dans l’industrie musicale loin de tout scandale?
BAD NOVA: Je leur dirais simplement de ne pas jouer sur un terrain qu’on ignore. Il faut toujours se renseigner sur le domaine avant de se lancer, se former et s’informer car c’est très important. Il ne fait jamais se lancer dans un secteur sans savoir de quoi il s’agit. Il y a des personnes ressources et même des conférences qu’on organise pour ce type de thématiques. Il faut donc que mes jeunes frères prennent conscience de ce genre de choses pour ne pas être buté demain face des situations et cela leur permettra d’éviter de perdre leur temps sur les buzz dans les réseaux sociaux à longueur de journée.
LDM: Quels sont vos projets musicaux à court et moyen terme ? Travaillez-vous sur de nouveaux albums ou singles ?
BAD NOVA: Alors, comme projet à court terme, je projette mettre dans les semaines à venir sur les plateformes de téléchargements un nouveau single et dans quasiment moins de deux moi je vais sortir mon premier album. Nous sommes dans les derniers réglages de cet album mais je ne peux pas encore dévoiler la date exacte de sa sortie. J’espère que cet album sera vraiment à la hauteur des attentes de mes fans.
LDM: Envisagez-vous des collaborations avec des artistes d’autres genres musicaux ou d’autres horizons culturels ?
BAD NOVA: Alors, pour répondre à votre question, je dirais que, pour moi, tout est une question de feeling puisse que la musique est un langage qui n’a pas de barrière alors peux importe ton origine, tant que le feeling est là, entre, on travaille. Je ne suis pas un artiste qui se met des barrières alors je m’adapte à tout milieu.
LDM: Pensez-vous explorer d’autres aspects de l’industrie musicale, comme la production ou l’écriture pour d’autres artistes ?
BAD NOVA: Bien sûr! En tant qu’artiste, j’envisage me lancer dans ce secteur. Mais, pour le moment, je me concentre sur ma carrière et c’est moi qui écris tous mes textes, mais pour l’avenir, oui, ça pourrait arriver et pour la production, je pourrai également produire certains jeunes talents. C’est d’ailleurs un domaine qui me passionne. Certes je ne suis pas professionnel mais je m’y essaye de temps en temps. Pour la production exécutive, si j’ai les moyens à l’avenir, je pourrais le faire.
LDM: Comment parvenez-vous à équilibrer votre vie professionnelle intense avec votre vie personnelle ?
BAD NOVA: Je gère tout pas instant, donc je gère le succès comme ça vient, même si pour moi je n’ai pas encore fait 30% de ce que j’ai envie de faire alors je continue de travailler pour atteindre mes objectifs. On doit toit faire tout pour arriver à exporter le rap camerounais, quitte à ce que l’on soit à mesure de dire que, voilà un artiste camerounais a sorti un album qui a été sacre disque d’or en France, etc…
LDM: En dehors de la musique quelles sont vos autres passions ?
BAD NOVA: Alors, je suis partagé entre deux passions, la musique et le football. Vous voyez, j’ai réussi à faire une musique qui allie mes deux passions. Ce sont les deux qui m’occupent sinon, le reste du temps, je suis avec des amis où en famille, mais c’est très rare. Je passe la plupart de mon temps au studio.
LDM: Vous dites tout au long de cet entretien que vous passez la majeur partie de votre temps en studio. On a quand même envie de vous poser cette question, Bad Nova est en couple ou célibataire?
BAD NOVA: Non, je suis pas en couple. Je suis célibataire.
LDM: Quel message souhaitez-vous adresser à vos fans qui vous soutiennent depuis vos débuts et à ceux qui vous ont découvert récemment grâce à « Hala Madrid » ?
BAD NOVA: Le seul message que je peux envoyer à mes fans est milles fois « MERCI » pour tout ce que vous faites pour moi, merci de croire en moi, merci pour tout le soutien que vous m’apporter. Tout ça me motive au quotidien à ne pas lâcher, à croire que je suis sur la bonne voie et je ne peux que leur exprimer ma gratitude, c’est pour cela que j’ai décidé de leur offrir un album de qualité dans les semaines avenirs.
LDM: Quel regard portez-vous sur les clashes entre artistes camerounais que l’on observe de plus en plus sur les réseaux sociaux ?
BAD NOVA: Je pense que chacun fait ce qu’il veut pour sa carrière, mais je pense que tous ses clashes, c’est parce qu’on veut faire comme X ou sans toutefois chercher à comprendre les raisons des agissements des uns et des autres. Maintenant, pour parler vraiment de clash, je pense que le vrai doit provenir des fans avant d’arriver chez les artistes. Ce types de clash dure. C’est d’ailleurs pour cette raison que les clashes ne durent jamais au Cameroun
LDM : Que répondez vous à ce commentaire d’un de vos fans qui vous suit sur vos réseaux sociaux notamment Facebook?

BAD NOVA: Je crois que j’avais déjà répondu à ce type de commentaire sur ma page Facebook parce que, ce n’est pas le premier que j’ai reçu sur ma page. En 2024 j’ai fais au moins trois publications qui invitaient les jeunes à aller s’inscrire massivement sur les listes électorales et c’est vérifiable, et dans mes publications, je précisais toujours les points d’enrôlements.
LDM: La plupart de vos chansons s’adressent aux femmes, quel message adressez-vous à leur endroit en ce mois de mars?
BAD NOVA: Contrairement à ce que les gens pensent de moi, au regard de ce que j’exprime dans les chansons, j’aimerais d’abord dire que les apparences sont trompeuses. Moi, j’aime la femme, la femme est la mère de l’humanité et j’ai beaucoup de respect pour elle. Ce que je peux dire aux femmes en ce mois de la femme, c’est tout simplement qu’elles doivent se respecter et se donner de valeur car, si vous ne vous respectez pas, les hommes ne vont pas vous respecter.
LDM: Merci à vous BAD Nova, pour ce partage enrichissant sur votre parcours et vos perspectives. Nous vous souhaitons beaucoup de chance.
BAD NOVA: Tout le plaisir est pour moi.

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William Nlep