Le 15 novembre 2025, Lomé, capitale du Togo, vibrera au rythme de la 4e édition des Oscars de la Photographie Africaine, un événement majeur célébrant les talents du visuel du continent. Sept Camerounais se démarquent par leur créativité et leur engagement parmi les 200 finalistes issus de 18 pays et répartis dans 11 catégories, dont la photographie sportive l’art, la nature et le mariage. ces artistes rivalisent avec des talents d’autres nations africaines.
Monthé Sina Théophile : Photographie évènementielle
Monthé Sina Théophile, alias GPS Cameroun, lui excelle dans la catégorie photographie évènementielle depuis 2018. Ses clichés capturent l’énergie des rassemblements culturels et sociaux avec une précision remarquable. Il rivalise d’adresse avec des photographes comme Aïda Muluneh, connue pour ses mises en scène vibrantes, et Kwasi Darko , maître des évènements tels que (Concerts,festival,etc…). Leurs talents promettent un duel serré pour immortaliser l’âme des événements africains.

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Si Monthé excelle dans les foules festives, une autre camerounaise brille dans l’univers du sport.
Laure Tesseu Tchouakeu : Photographie sportive. Laure Tesseu, photojournaliste et fondatrice d’Etoilelor Management Group, se distingue. Élue meilleure photographe sportive du Cameroun en 2024, elle couvre des compétitions internationales avec une intensité rare. Elle affronte notamment Thierno Madiou Diallo (Guinée), un jeune prodige de la photographie sportive et Amara Diop (Sénégal),entre autres .Le verdict révélera qui saura capturer l’adrénaline des stades. Pendant que Laure immortalise l’effort humain dans les arènes sportives , Eric Mama explore la beauté brute de la nature.

Eric Mama : Photographie de nature
Eric Mama, photographe autodidacte, concourt dans la catégorie nature. Ses prises aériennes, comme celles de l’île aux damans de Lagdo, mêlent esthétique et science. Lauréat du Prix Wiki Love Earth Cameroon (2023-2024), il rivalise avec Hesté de Beer, qui capture les volcans d’Éthiopie, et Dylan Smith (Congo-Brazzaville), connu pour ses portraits de bongos. Leur regard sur la nature africaine promet une compétition féroce.

De la nature aux moments intimes, Nahum Gue-Nude sublime l’amour avec délicatesse.
Dans la catégorie photographie de mariage, Nahum Gue-Nude se distingue depuis 2019 avec une approche documentaire et émotionnelle. Utilisant des éléments comme la lumière naturelle, il capture des instants d’amour authentiques. Dans cette catégorie le photographe de mariages est en lice face à Yassmin Forte, dont les portraits de mariages traditionnels éblouissent, et Neec Nonso, connu pour ses récits visuels poignants. Le jury devra trancher entre ces visions de l’amour.

À l’image de Nahum, Durel Epoh allie technique et émotion pour sublimer les événements.
Durel Epoh : Photographie de mariage et art
Formé aux Beaux-Arts de Nkongsamba, Durel Epoh brille dans la catégorie photographie de mariage et art. Lauréat d’un prix UNESCO en 2021, il insuffle une dimension cinématographique à ses clichés. Le Lauréat UNESCO 2021affronte Léonard Pongo (RDC), dont le projet Primordial Earth explore des esthétiques expérimentales, et Maheder Haileselassie , qui mêle archives et modernité. Leur créativité rendra le choix difficile.

Si Durel célèbre l’amour, Welba Yamo Pascal donne une voix aux récits du Sahel.
Dans la catégorie photojournalisme et art, Welba Yamo Pascal, formé à la Reza Visual Academy, documente la vie sahélienne avec une approche engagée. Ses œuvres, exposées à Paris et Ouagadougou, dénoncent des fléaux comme le mariage précoce. Il rivalise avec Danielson Rado Andrianjanakolona (Madagascar), qui préserve la mémoire des Sakalava, et Zohra Bensemra, lauréate de l’UE pour ses reportages. Leur engagement social marquera les esprits.

De Douala à Dakar, Dollar Mouelle porte l’art camerounais à l’international.
Dollar Mouelle :Photographie d’art
Basé à Dakar, Dollar Mouelle alias Mouelle Moussongo Isaac concourt dans la catégorie photographie d’art. Ses œuvres urbaines et audacieuses capturent la culture contemporaine. Il affronte Nadia Ettwein , qui le projet Hond explore la mémoire post-apartheid, et Carlos Idun-Tawiah , maître de la nostalgie visuelle. Le public peut soutenir Dollar via le vote ouvert dès le 1er août 2025.

Un rendez-vous continental à l’horizon
Ces sept ambassadeurs camerounais, aux styles et parcours uniques, incarnent la vitalité de l’art africain. Face à des concurrents aussi talentueux, de Madagascar, du Congo, de la Guinée, du Sénégal, de la RDC, de la Côte d’Ivoire, du Congo-Brazzaville etc…Ils défendront les couleurs du Cameroun le 15 novembre 2025 à Lomé. Les Oscars de la Photographie Africaine promettent une soirée mémorable, où le verdict final révélera les lauréats de cette célébration de la créativité africaine.
»Comme Hier, Nous Sommes un », l’art au service de la mémoire a dit John Madu.
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William Nlep