À l’occasion de la Journée mondiale des villes célébrée ce 31 octobre, Laura Dave Média s’intéresse à ces artistes qui ont choisi de chanter leur amour pour une cité camerounaise.
André-Marie Tala – “Je vais à Yaoundé”
Sortie au milieu des années 70, la chanson “Je vais à Yaoundé” d’André-Marie Tala reste l’un des plus beaux hommages musicaux à la capitale camerounaise.
Le chanteur de bend-skin et de funk camerounais y raconte le parcours d’un jeune provincial décidé à “monter à Yaoundé” pour tenter sa chance.
“Je vais à Yaoundé, Yaoundé la capitale ; je vais chercher là-bas une vie meilleure.”
Avec ce refrain devenu culte, Tala traduit les espoirs et les défis de toute une génération attirée par la ville et ses promesses. La chanson illustre la symbolique d’une capitale perçue comme lieu de réussite, mais aussi d’apprentissage et d’émancipation.
Presque cinquante ans plus tard, “Je vais à Yaoundé” continue d’accompagner les récits urbains du Cameroun moderne.


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Prince Eyango – “Nkongsamba”
Dans son titre “Nkongsamba”, Prince Eyango rend un vibrant hommage à sa ville natale, perchée au cœur du département du Moungo. La chanson, rythmée et nostalgique, évoque les racines de l’artiste, sa jeunesse, mais aussi l’esprit de solidarité et de fierté locale propre à cette cité commerçante.
Avec “Nkongsamba”, le “Prince des Montagnes” exprime un attachement sincère à sa terre d’origine. Il rappelle que la ville reste, pour beaucoup d’artistes, le berceau des valeurs et des inspirations qui nourrissent toute une carrière.


Pierre de Moussy – “Douala City”
Figure du makossa des années 80, Pierre de Moussy a consacré le titre “Douala City” à la métropole portuaire qui ne dort jamais.
Sortie à la fin de cette décennie, la chanson dépeint une ville vibrante, traversée par le commerce, la modernité et les sonorités du monde. Douala, “la cité du Wouri”, devient ici un espace d’expression musicale et de liberté.
Par son rythme et son instrumentation, “Douala City” est autant une déclaration d’amour qu’une photographie sonore d’une époque où la ville symbolisait la réussite et l’ouverture au monde.


Un Cameroun urbain, chanté et inspirant
À travers ces titres, André-Marie Tala, Prince Eyango et Pierre de Moussy ont chacun immortalisé une part du Cameroun urbain.
En cette Journée mondiale des villes, leurs œuvres rappellent combien la musique, elle aussi, participe à la construction des cités en donnant à leurs habitants une voix, un son et une histoire.
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Ève-Pérec N.BEHALAL





