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L’annonce il y a un an, du gouvernement camerounais de délivrer désormais la carte nationale d’identité (CNI) en 48 heures continue de faire les choux gras au sein de l’opinion. Cette décision, qui vise à améliorer un processus longtemps critiqué pour sa lenteur et ses multiples dysfonctionnements, divise. Si certains saluent une avancée majeure, d’autres restent sceptiques quant à sa matérialisation.
L’appréciation des people
Pour l’humoriste Markus, cette annonce est une véritable bouffée d’air frais :
« La délivrance de la CNI en 48 heures, c’est une très bonne nouvelle. Tout le monde sait que l’obtention de ce précieux sésame a toujours été un véritable parcours du combattant. Si aujourd’hui, le gouvernement annonce que cela sera possible en deux jours, nous ne pouvons qu’applaudir surtout quand c’est bon, car on est habitué à parler seulement quand c’est mauvais . »
L’humoriste souligne également que cette réforme est d’autant plus appréciable que d’autres pays offrent déjà ce type de service avec célérité.
Son confrère Ndolo L’amour partage le même enthousiasme, estimant que cette mesure marque un tournant important pour le citoyen camerounais:
« C’est une véritable innovation ! Beaucoup de personnes attendaient des mois, voire des années, pour obtenir leur CNI. C’est un grand pas en avant et un signe que les choses commencent à bouger. »
Pour lui, cette avancée permettra à certains Camerounais de sortir d’une situation administrative irrégulière pour enfin jouir pleinement de leur citoyenneté.
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Entre optimisme et doute dans la rue
Si l’annonce est accueillie favorablement par les personnalités publiques, les Camerounais ordinaires restent partagés.
Parmi ceux qui ont été interrogés sur la question par Laura Dave Media, il y en a eu ceux qui préfèrent jouer la carte de la prudence, comme Jacques, commercial à Douala:
« L’idée est excellente et facilitera la vie de nombreuses personnes. Mais la question qui se pose est : est-ce que cela va vraiment fonctionner comme annoncé ? On espère que ce ne sera pas juste un effet d’annonce. »
Cette interrogation résume bien les préoccupations majeures de l’opinion publique en général, la faisabilité et la fiabilité de cette réforme.
Une nouvelle infrastructure pour accompagner le changement
Pour renforcer cette initiative, le Secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh, était dans la capitale économique Douala le 14 mars dernier pour inaugurer un nouveau centre de production des titres identitaires. Avec une capacité de 1000 enrôlements par jour, cette infrastructure moderne, qui servira également les populations de la région Sud-Ouest, vise à optimiser le processus de production et de délivrance des CNI, garantissant ainsi l’efficacité du dispositif annoncé.
Une avancée à suivre de près
Si la réforme semble prometteuse, son succès dépendra de sa mise en œuvre effective. Le gouvernement camerounais, dans sa démarche de modernisation des services et infrastructures à l’intérieur du pays, attend étendre cette initiative sur l’ensemble du territoire national.
Affaire hôpital de logbaba, Chelsy Suzy et Diane Mekongo crient leur colère.
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William Nlep