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C’est une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux le mercredi 2 avril dernier. Installé au volant de sa Lamborghini, Kaaris, figure emblématique du rap français y exprime ses regrets d’avoir déboursé la somme de 300 000 euros (196.800.000Fcfa) pour «aller en salle de sport», selon ses dires. Une déclaration qui a immédiatement suscité de nombreuses réactions parmi lesquelles celle de Booba.
Le leasing en ligne de mire
Dans la même vidéo, Kaaris anticipe les rumeurs. Le rappeur affirme haut et fort que sa Lamborghini n’est pas en leasing, contrairement à ce que certains prétendent. Il explique que ce type de location peut coûter « entre 5 000 et 6 000 euros par mois », bien loin d’un leasing classique sur des modèles plus accessibles.
Mais cette précision n’a pas échappé à son éternel rival, Booba. Toujours à l’affût, le Duc de Boulogne a sauté sur l’occasion pour contre-attaquer. Il publie des preuves montrant que le leasing est bel et bien courant chez Lamborghini, insinuant ainsi que Kaaris ne dit pas la vérité ou, au mieux, enjolive la réalité.
𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱’𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗣𝗲𝗼𝗽𝗹𝗲, 𝗮𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮̀ 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗶̂𝗻𝗲 𝗪𝗵𝗮𝘁𝘀𝗔𝗽𝗽 en cliquant sur je m’abonne
Un vieux clash remis au goût du jour
Ce nouvel échange piquant s’inscrit dans une longue série d’affrontements entre les deux artistes. Depuis leur violente altercation à l’aéroport d’Orly en 2018, les deux figures du rap français ne cessent de se lancer des piques, entre clashs en ligne, provocations et règlements de comptes.
À travers ce nouvel épisode, c’est encore une fois leur guerre d’ego qui prend le dessus.
Le public entre fascination et lassitude
Entre fans fidèles et observateurs critiques, les réactions ne se sont pas fait attendre. Certains saluent l’honnêteté de Kaaris, d’autres pointent l’ironie d’un homme riche regrettant son train de vie. Beaucoup en revanche voient en Booba un opportuniste, qui ne rate jamais une occasion de s’en prendre à son ancien complice pour faire parler de lui.
Une chose est sûre : cette querelle, aussi futile soit-elle, continue de passionner les foules. Preuve que le clash, dans le rap comme ailleurs, reste un outil puissant pour rester sous les projecteurs.
Clashé sur ses milliards, Kocee recadre sévèrement Stanley Enow.
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William Nlep