samedi, mars 15, 2025
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ENTRETIEN AVEC… PETIT SAKO:« J’ai des amis woubis qui ont essayé de me…, mais je n’en suis pas un, et je ne leur en veux pas »!

Petit Sako, de son véritable nom Patrick Aladjan effectue son grand retour sur la scène apres des années d’absence. Petit Sako, l’artiste ivoirien qui a fait pleurer le monde entier pendant des mois avec sa chanson intitulée « François » sortie au debut des années 2000, dans laquelle il raconte l’histoire d’une mère veuve, qui a vu la terre s’écrouler sous ses pieds à la mort de son unique fils. Depuis lors, le chanteur est devenu une super star, adulée par des millions de mélomanes à travers le monde, et le frère, l’ami, le fils et le soutien émotionnelle indirect de toutes les mères, au-delà des frontières de son pays la Cote d’Ivoire. En visite récemment chez Laura Dave Média, celui qui se surnomme « Le Chouchou des Mélomanes » a partagé, au cours d’un entretien à bâtons rompus, son histoire, d’une enfance extrêmement difficile à un modèle de détermination et symbole de réussite aujourd’hui.

LDM: Bonjour Petit Sako. Il est important de rappeler aux téléspectateurs, si besoin est, que vous êtes l’auteur du tube interplanétaire « François ». Que sont devenus la mère et la sœur de François ?

PETIT SAKO: La mère de François aujourd’hui est bel et bien là, elle vit en Côte d’Ivoire. On s’appelle et elle se porte bien. Quant à la sœur de François, elle vit en Europe maintenant. Le tube François a bien marché par la grâce de Dieu. Je ne m’attendais pas à ce qu’il prenne de cette façon jusqu’à l’international.

LDM: Vous étiez au Cameroun en 2024 pour plusieurs spectacles. C’est toujours le séjour qui se poursuit où alors vous étiez d’abord rentré retrouver votre 1ère où 2ème famille, si vous voulez, la côte d’ivoire ?

PETIT SAKO: Le séjour au Cameroun c’est une navette. Je ne réside pas au Cameroun, je ne suis non pas sur place en Côte d’Ivoire encore moins en Europe (France). Je fais la navette entre ces trois pays, mais il y a aussi le Gabon où je vais de temps en temps.

PETIT SAKO:« J'ai des amis woubis qui ont essayé de me…, mais je n'en suis pas un, et je ne leur en veux pas »!

LDM: Je le disais à l’entame de cet entretien, vous êtes chanteur, auteur du titre « François » qui a fait pleurer et ému le monde entier. C’est tout ce que beaucoup, j’imagine, savent de vous. Mais qui est vraiment petit sako, votre nom d’artiste je le précise et comment entrez-vous dans la musique ?

PETIT SAKO: Pétit Sako à l’état civil Patrick Aladjan, de père et de mère ivoiriens. Je suis l’aîné de sept enfants.

LDM: Le public africain vous a tellement réclamé. On se demandait où vous étiez passé après l’album « CONSCIENCE » sorti en 2007 qui portait 08 titres, dont le plus connu, « François« . Nous sommes impatients de savoir où vous étiez passé depuis là, que faisiez-vous pendant toutes ces années, le père de François?

PETIT SAKO: Après ce succès qui m’a vraiment dépassé et surpris, j’ai pris du recul pour pouvoir mieux sauter et mes fans me réclamaient tellement qu’il fallait que je revienne sur scène, mais avant de revenir il fallait que je bosse dur, que je m’organise pour faire plaisir à ces fans. Ce n’est pas parce que je n’avais pas l’inspiration, mais il fallait que je m’organise pour revenir en force et aujourd’hui, il y a beaucoup de changements dans la musique et Dieu merci, ça se passe bien et l’inspiration est toujours là. Je reviens sur scène avec deux albums de 24 titres. Mon producteur m’a cependant dit non, on ne peut pas sortir 23 titres, on va d’abord sortir un de 12 titres et le second avec 12 titres aussi. Sinon j’étais toujours là mais pas trop fréquent sur la scène et je m’organisais pour faire plaisir à mes fans. Ils verront sur toutes mes plates-formes la surprise que j’ai réservée pour eux et ils vont beaucoup danser grâce aux paroles fortes que je met toujours dans mes textes . Qu’ils soient toujours patients de me revoir sur scène

LDM: En 2024 sont sorties des singles et deux albums le même mois (le mois d’août précisément) avec à la clé des tournées, en Europe notamment ? On peut en parler?

PETIT SAKO: Cette tournée m’a fait avoir beaucoup d’argent et de contacts et vu que dans la vie, c’est le carnet d’adresses qui compte, j’étais vraiment à bloc sur cette tournée et préparais en même temps aussi mon retour sur scène. J’avais également d’autres activités liées à mon ONG et ma fondation, sinon cette tournée s’est très bien passée. J’étais à Paris, Lyon et Rouen, en Suisse et en Belgique. Après cette tournée, je suis rentré en Côte d’Ivoire pour me préparer avec mon staff pour d’autres albums.

LDM: Vous êtes donc au Cameroun, ce n’est pas la peine de rappeler tout l’amour que vous portez pour notre pays. Comment trouvez-vous le Cameroun, ses populations et sa gastronomie?

PETIT SAKO: La population du Cameroun est une population très sympa. C’est la raison pour laquelle je ne manque pas à chaque instant et chaque moment de venir au Cameroun, elle m’a beaucoup marqué, surtout le côté accueil. Souvent quand je rentre en Côte d’Ivoire, mes amis me posent la question, parle-nous un peu du Cameroun… D’autres personnes disent des Camerounais qu’ils sont durs, ils ne sont pas accueillants, moi, je leur répond que c’est faux. Peut-être que moi, je suis pas bien placé pour vous parler des Camerounais, mais suis aussi bien placé pour en parler parce que je suis fréquent. À chaque fois, je suis bien accueilli, et surtout lorsqu’ils t’acceptent. C’est ce qui fait que même chez moi en Côte d’Ivoire, j’héberge des Camerounais et Camerounaises. Je salue en passant ma sœur Mado Laure qui est en Côte d’Ivoire présentement. C’est une Camerounaise. Elle a eu un enfant là-bas et ils sont nombreux qui vivent en Côte d’Ivoire. J’ai même rencontré Gohou Michel dans son bureau qui me disait « je suis un demi Dieu au Cameroun » et moi, j’ai répondu: « Non vieux père non…tu es un monument là-bas.«  Il me dit, non laisse tomber, j’ai été au Cameroun, j’ai vu comment les Camerounais t’ont accueilli, ils sont fans et gentils etc… ». J’ai été tellement marqué par le Cameroun. C’est certainement pour ça que les enfants sont arrivés avec une Camerounaise, c’est là que j’ai enterré les nombrils de mes enfants.
Parlant des mets du Cameroun qui m’ont marqué, il y a le poisson braisé avec les bâtons de manioc, puis le bouillon et la sauce jaune au taro.

LDM: Vous êtes un prince du rythme zouglou, quels sont vos rapports avec les autres artistes camerounais? Il y en a avec qui vous avez des liens particuliers?

PETIT SAKO: Les artistes camerounais avec lesquels j’ai des liens particuliers : il y a Vanister, un artiste hyper talentueux; Mr.Leo, Djoundjou kalaba, Ama Pierrot, Maalhox, Lady ponce, Krys M… elle chante très bien.

LDM: Avez-vous des projets de featuring avec eux?

PETIT SAKO: Oui! Je prévois des featuring avec des artistes camerounais mais je préfère ne pas en parler pour le moment parce que nous sommes déjà, pour certains, en studio et avec d’autres on a même fini le clip qui est dans le placard culturel, mais dans deux mois ce sera la surprise. Ces featurings se feront avec des artistes de plusieurs registres et ça va être du feu. Imaginez-vous un duo Zouglou-Makossa, avec de belles paroles et des messages forts.

LDM: Vous avez livré de magnifiques spectacles ici l’an passé notamment à Garoua et au village Noah du célèbre tennisman camerounais. Racontez-nous comment se sont passées les choses?

PETIT SAKO: Au village Noah, le concert s’était bien passé avec le vieux frère Yannick Noah. Ce qui me plaît souvent ici dans mes concerts au Cameroun, le public est participatif. Il m’accompagne dans mes prestations et chantent même souvent à ma place. Ce qui fait que je ne m’épuise pas trop et je ne fourni pas trop d’effort et il me donne beaucoup d’inspiration, ça me va vraiment droit au cœur et c’est un grand plaisir d’être avec eux à chaque fois. A Garoua, j’ai aussi été épaté parce que quand j’ai finis mon concert, j’ai vu le directeur du port qui m’a offert des cadeaux symboliques, des boubous… et c’était pareil chez Yannick Noah chez qui j’ai reçu une lance traditionnelle avec la tête du lion en médaillon.

LDM: Un mot sur l’actualité camerounaise si vous le voulez bien, quel sont les faits d’actualités qui vous ont marqué au Cameroun ces derniers temps, en musique en sport et autres?

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PETIT SAKO: Concernant l’actualité qui m’a marqué ces derniers jours au Cameroun, c’est le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025 où le Cameroun et la CÔTE d’Ivoire sont logés dans la même poule et moi je n’ai pas eu peur car ce sont deux pays qui sont pour moi mes pays. Je suis certain d’une seule chose les deux seront qualifiés. Un tirage au sort intéressant. Si les deux pays ne jouent pas en phase de poule et qu’il se croisent en quarts, ce ne sera pas bon pour moi. Même si par le passé on a dormi à 19h (rires), j’ai toujours été content parce que peu importe l’équipe qui gagne, je suis content, toujours. Si la Côte d’Ivoire remporte cette CAN, j’irai à Abidjan. Si c’est le Cameroun, je prend le vol pour Yaoundé.

Petit Sako, de son véritable nom Patrick Aladjan effectue son grand retour sur la scène apres des années d'absence. Petit Sako, l'artiste ivoirien qui a fait pleurer le monde entier pendant des mois

LDM: Parlons de vos influences et préférences dans la musique. Nous savons l’amour que vous avez pour le feu François Louga, le célèbre chanteur ivoirien dont vous repreniez les chansons au début de votre carrière. Qui sont les autres, y’a t-il des Camerounais parmi les artistes que vous appreciez le plus, l’ancienne comme nouvelle génération?

PETIT SAKO: Les artistes camerounais qui ont influencé ma carrière de musicien… Je parlerai du grand-frère Prince Ndedi Eyango, je suis d’ailleurs entrain de reprendre une de ses chansons. On a même déjà abordé la question du droit d’auteur. Parlant du droit d’auteur, je pense qu’en toute chose il faut procéder en toute légalité, il ne faut pas être trop gourmand dans la vie, il faut avoir l’humilité quand tu veux faire quelque chose, surtout quand la chose ne t’appartient pas. Toujours demander, « gars est ce que je peux »? S’il te dit oui, ok, parce que pour moi, l’argent n’est pas un problème, ce qui compte c’est l’homme d’abord et le 50-50 lorsque tu reprends l’œuvre de quelqu’un. C’est comme ça que j’ai procédé sur la nouvelle version de « François » que j’ai produis. C’est une chanson du vieux père François Louga et quand j’ai été interpellé à ce propos, j’ai dis, je sais et je n’ai aucun problème pour que l’on me coupe 25fr sur cette production. J’ai dis oui parce que pour moi, c’est promouvoir ma musique qui m’intéresse. Si elle va plaire à mes fans, c’est l’essentiel. Le pourcentage, c’est rien, d’autant plus qu’on ne t’arrache pas tout. Je vais d’ailleurs profiter de cette tribune pour dire à mes collègues artistes que lorsqu’un artiste interprète des chansons, il faut rentrer dans le réseau pour pouvoir le joindre et lui parler de ça doucement et trouver un terrain d’entente pacifique pour le partage des pourcentages, ce n’est pas compliqué. Parlez, échangez et discutez. Donc, ton collègue ne doit pas t’appeler et tu commence à jouer les dangereux en refusant de l’écouter et en l’ignorant car c’est cette attitude qui va amener des disputes, des querelles, et c’est ça qui conduit au « Buzz » comme on le dit dans notre milieu. Le Buzz oui, on dira, mais d’autre vivent du Buzz. Moi, j’ai horreur de ça, surtout celui où on se sabote et puis demain dans les coulisses on vient se parler et se saluer alors qu’on peut régler l’histoire tout doucement.

LDM: Vous nous aviez montré le visage d’homme posé, rigoureux dans le travail et assez timide quand-même depuis la chanson « François« . Est-ce que Petit Sako est marié, des enfants? Si oui combien ?

PETIT SAKO: Bon… je suis pas marié. je ne porte pas d’anneau sur le doigt indiqué mais ça ne veut pas dire que je suis un cœur à prendre. Je ne le suis pas. Pour les enfants, j’en ai six au total, trois garçons et trois filles.

LDM: Quel genre de femme rentre dans vos critères de sélection de compagne de vie?

PETIT SAKO: Le genre de femme que j’apprécie et que j’adore, ce sont les femmes mannequins, j’aime pas trop les apoutchou…excusez moi, les femmes apoutchou là, mais je suis certain que si je n’aime pas les femmes apoutchou, il y a parmi mes frères et amis, ceux qui vous aiment, qui vous adorent et qui sont avec vous.

LDM: Que pensez-vous de l’homosexualité, très pointée du doigt dans le milieu du showbiz, vous avez une fois reçu des propositions indécentes?

PETIT SAKO: Alors, concernant l’histoire de l’homosexualité, les « Woubisme » comme on dit chez moi en Côte d’Ivoire, je n’ai pas grand chose à dire parce que certes, j’ai des amis woubis mais moi je ne suis pas Woubi, c’est leur vie. S’ils gagnent leur pain dedans où c’est leur vice, moi, je ne sais pas. Je ne déteste pas les homosexuels, je ne suis pas du genre à dire j’aime où j’aime pas les woubi, c’est leur vie. Tu es woubi et tu m’approche, ne me demande pas d’aller au lit avec toi. Là, ça ne va pas aller entre toi et moi, ça ne va pas bien sonné.
Oui j’ai déjà été dragué par des homosexuels, même présentement, mais ce sont les dinosaures de woubi, vu que je suis entre deux avions. D’autre même, parfois quand on est ensemble, ils me disent « pardon Petit Sako, est ce que tu peux m’apporter la bouteille de champagne dans le frigo« . Je me lève naïvement pour aller chercher la bouteille de champagne et il est derrière moi avec des gémissements… Un jour, j’ai demandé à un de nos amis communs: « mais, il a quoi, celui-là? » C’est lui qui me dit que « ce sont tes pieds arqués qui l’intéressent« . Je me suis exclamé en disant « ekié! » (Onomatopée d’étonnement camerounaise, ndlr), donc, c’est pour cette raison qu’il m’a commissionné et tout, moi qui croyais que l’homme voulait vraiment la bouteille de champagne…
Une autre anecdote, je me souviens de ce qui s’était passé avec un de mes anciens amis. On était en Suisse pour un événement, chacun avait sa chambre. Tard dans la nuit, je suis dans la mienne couché, et il vient frapper à ma porte. Lorsque j’ouvre, il était nu et il s’est jeté sur moi. Je l’ai tout de suite projeté au sol. Je me lève et dis, mais attends, tu fais quoi là? Et il sort la lame et dit, si je ne te pi..e pas, je vais te finir ici. Il était en caleçon, mais comme il était court par rapport à moi, il a pris sa dose et depuis lors, il a dit à ses amis que « Sako vraiment, il n’est pas dans nos choses là ». D’autres personnes même, parfois, c’est dans mon inbox ils viennent me dire, on t’a vu sortir avec X, Y, alors que je n’ai jamais goûter et on ne m’a jamais goûter. Moi, un enfant de poignon (enfant de pauvre) qui a la crainte de Dieu, ne fait pas ces choses là et c’est pourquoi je pries tous les jours avant de poser mon pied au sol à mon réveil. Maintenant, à mes amis woubis, vraiment sachez que je ne vous en veux pas mais ne me demander pas de coucher avec vous. C’est impossible! Mais, on peut rester toujours des amis, voilà ce que je peux dire sur cette question.

PETIT SAKO: À propos de ce sujet, ce sont des gens qui le disent. Je n'ai jamais mal pris cela, la preuve, je suis toujours revenu sur scène au Cameroun.

LDM: Vous êtes artistes et vous êtes à votre 3e album. Pouvez vous nous dire si la musique nourrit son homme? Si l’artiste musicien est respecté en Afrique ?

PETIT SAKO: Oui, je peux dire que la musique nourrit son homme et si je le dit ainsi, c’est par rapport à mon album » CONSCIENCE  » d’où est sorti le titre « François » qui m’a beaucoup rapporté . La preuve en est que depuis quelques années, je ne chante pas mais je continu à vivre grâce au succès de cette musique et de cet album qui m’a donné beaucoup de spectacles, même ceux-ci n’étaient pas trop médiatisé, mais je sortais toujours en spectacle et aujourd’hui je suis de retour sur scène avec d’autres titres parlants, comme avant. Donc la musique nourrit son homme quand on est organisé.

LDM: Une fois, vous avez rapporté avoir été lésé à la suite d’un concert au Cameroun. Que s’était-il réellement passé ?

PETIT SAKO: À propos de ce sujet, ce sont des gens qui le disent. Je n’ai jamais mal pris cela, la preuve, je suis toujours revenu sur scène au Cameroun. Lorsque j’ai été appelé pour des prestations, j’ai toujours été bien reçu, je n’ai jamais été véritablement lésé, même cette attitude m’a choqué parce que je m’étais rendu compte qu’il y avait des gens qui mangeaient dans mon dos, ils prenaient de l’argent au promoteur culturel et ne me disaient pas la vérité sur la somme qu’ils prenaient. Je l’ai su parce que le promoteur en question m’avait fourni des documents qui prouvaient cela et j’étais dépassé. Bon, après j’ai décidé de laisser tomber parce que ce promoteur était mon mentor et c’est pour cette raison que je suis resté avec lui et j’ai continué à faire des spectacles un peu de partout au Cameroun, Douala, Kribi,Yaoundé, etc…

LDM: Quels sont vos meilleurs et pires souvenirs vécus en tant qu’artiste ?

PETIT SAKO: Alors, mon pire souvenir vécu en tant qu’artiste.. Ici au Cameroun, j’ai vécu un cauchemard. tu rencontre une fille qui te donne le gourmin parce que je vivais avec elle dans un appartement trois chambres salon, cuisine, douche. Un jour, il arrive que je suis invité en Italie pour un spectacle. Je me rend à l’aéroport et je rate le vol parce que je suis quitté tard. J’ai appelé mon vieux père Chinois
Yangeu
pour lui expliquer la situation, il m’a dit qu’il est dans sa boîte de nuit. Arrivé là-bas, il m’a offert une bouteille de champagne et à 05h j’ai décidé de rentrer chez moi. Arriver à la maison, je trouve madame qui est couchée sur le lit avec un autre homme, le père de son enfant qui l’avait en passant chassée de chez lui. Quand je les ai réveillés, ils ont commencé à crier sur moi en disant, « sort d’ici sinon on va crier voleur, on va te finir ici« . Quand j’ai demandé si je pouvais prendre mes choses au moins, ils m’ont dit oui, mais que je devais laisser les chaussures, alors j’ai pris ce que je pouvais et suis partis. Elle m’appelait toujours pour me demander des services mais je l’ai bloqué sur WhatsApp et aujourd’hui je n’ai plus de ses nouvelles. Mais elle continue de réagir en commentaires sur mes publications, mais je ne réagis jamais. Mais rassurez-vous! Cela ne m’a pas empêcher d’adorer le Cameroun, la place que le Cameroun occupe dans mon cœur est vraiment grande.
Puis, à un moment quand j’ai sorti mon album CONSCIENCE et que le succès a frappé à ma porte et que j’ai reçu un appel me disant « la semaine prochaine, tu dois voyager en Suisse pour un concert« , à peine l’album sorti, j’ai été invité en Suisse pour la première fois, j’étais tellement pressé que je n’ai même pas dis à mon producteur et deux semaines plus tard, j’étais parti, et ça m’avait vraiment fait plaisir. J’ai présenté mes excuses plus tard à mon producteur car j’était vraiment excité à l’idée de voyager et aujourd’hui mon producteur là et moi, on est toujours en contact.

LDM: Quelles sont les choses ou les comportements que Petit Sako ne pardonne pas dans les relations humaines, en amour comme en amitié et dans le cadre professionnel ?

PETIT SAKO: Ce que je peux pas pardonner dans ma vie, c’est qu’une connaissance à moi s’en va dire dehors ce que il ou elle et moi avons causé en secret. Toi et moi, on va parler de quoi encore jusqu’à tu ne vas pas t’en aller dire aux gens?

LDM: Nous arrivons au terme de cet entretien, mais, nous n’allons pas le refermer sans demander votre avis sur le cas Tamsir et son » Coup du Marteau » La répartition des droits d’auteurs fait jaser en côte d’ivoire, d’aucuns ont même surnommé Tamsir Brouteur Quelle est votre position sur ce cas?

PETIT SAKO: Alors, mon pire souvenir vécu en tant qu'artiste.. Ici au Cameroun, j'ai vécu un cauchemard.

PETIT SAKO: À propos du problème entre la Team Paiya et Tam sir, ce que je peux dire c’est qu’ils doivent rester soudés. Je n’ai pas de parti pris. Tout ce que je peux donner comme conseils c’est que l’argent ne les divise pas. Ils ont commencé ensemble il doivent continuer et rester ensemble et ça donne beaucoup de bénédictions quand vous êtes soudés. Regardez Magic System, depuis le début ils sont ensemble et ils sont toujours ensemble jusqu’aujourd’hui malgré que les gens ont essayé de dire ou faire pour les diviser, ils sont toujours ensemble et je tire un coup chapeau au grand frère A’Salfo qui, malgré les multiples offres des producteurs qu’il a eues, il ne s’est jamais séparé de son groupe, de ses frères et amis. Moi aussi, j’ai connu une séparation avec mes anciens amis qui n’ont pas cru au projet lorsque mon premier producteur les avait contactés pour venir continuer à travailler par moi. À propos des groupes qui sont restés ensemble depuis le début, je vais tirer aussi un coup de chapeau au groupe Révolution.

LDM: Merci infiniment à vous Petit Sako, ainsi qu’à toute votre équipe. Un dernier mot sur vos projets à venir, et le message pour vos fans qui sont plus que heureux de vous revoir enfin sur la scène?

PETIT SAKO: Sur la question des projets à venir, effectivement il y en a. Il y a aussi des featurings pour le futur album dont la sortie est prévu dans deux mois. Mais, j’ai déjà sorti deux maxi singles et ces deux maxi singles, c’est comme un test pour voir si mes fans vont accepter les projets et un challenge. Pour cela, je leur demande 10 millions de vues par single et ce challenge, c’est entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Il y a la chanson « Youpo » et « On est déjà né« , après ça, je vais leur livrer l’album. Je demande aussi à mes fans qui m’ont réclamé pendant tout ce temps de me soutenir massivement avec ces projets à travers des likes, des partages, des téléchargements, etc…sur toutes les plateformes de streaming, et c’est parti comme ça pour tous les 5 – 6 mois, avant un album, il y aura des maxi singles pour les entretenir, sur lesquels ils vont danser, chanter, etc.. Je profite aussi de cet instant pour vous dire que je suis président d’une ONG et d’une fondation, engagés dans la lutte contre le cancer du sein et de prostate, le don du sang, etc. Nous venons aussi en aide à travers ces deux organismes aux personnes vivants en situation de précarité. La fondation exerce dans l’agriculture. On y encadre nos mamans qui sont dans des villages et qui sont regroupées dans des associations. Je leur permet d’ouvrir des comptes d’épargne, d’atteindre leur autonomie financière. Cette année, le projet est prévu démarrer en Avril et ce jusqu’à Décembre 2025. Pour ceux qui souhaitent m’avoir pour des spectacles, des cérémonies, ils ou elles peuvent contacter mon manager.
Sako n’a pas baissé les bras, je me suis casé pour mieux m’organiser et mettre en place mes autres activités notamment dans le social, dans le but de venir en aide aux couches vulnérables. Nous sommes d’ailleurs installés dans plusieurs pays tels que la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Gabon, le Tchad, et la Guinée Conakry. Je remercie d’ailleurs maman Chantal Biya, la première dame du Cameroun qui exerce aussi dans la lutte contre le cancer et aide les couches vulnérables: « Maman, si tu m’écoutes, j’exerce aussi dans ce domaine là pour élargir nos efforts et t’accompagner dans cette mission car seule tu ne pourras pas. Je me suis rendu compte qu’en Côte d’Ivoire, on ne connaît pas Synergie Africaine dont tu es la fondatrice. Moi, je veux être l’ambassadeur de Synergie Africaine dans mon pays pour que nous puissions travailler ensemble maman, merci encore pour tout ce que tu fais pour les démunis, les sans-abris et les mamans qui souffrent du cancer du sein. Puisse la lumière de la vie vous protéger, vous ainsi que tous mes fans.

ENTRETIEN AVEC…VANISTER: « Valsero n’a plus d’humanité. Il a dit des mensonges à mon sujet ». Pour en savoir plus Cliquez ici

William Nlep

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