Ce vendredi 18 avril 2025, le monument de la musique camerounaise Prince Ndedi Eyango est le guest Star de l’émission L’INVITÉ sur Laura Dave Média TV. L’occasion pour le roi Mouan Nkum d’éclairer la lanterne de l’opinion sur le rôle que joue ses filles auprès de lui et l’absence prolongée du « duo musical » Kamala et Mina Eyango, de la scène musicale, après un retour remarqué en 2021 avec le titre « Mula ».
Kamala et Mina, les filles de la dynastie Eyango font leur première apparition musicale en 2018 avec le single « Lingo« . En août 2019, elles signent chez Big Dreams Entertainment, la maison qui a fait connaitre les artistes Locko et Kocee.
La même année, elles sortent le morceau « Ma Lova » et deux ans plus tard, elles créent la surprise avec le single « Mula« , puis… plus rien. Silence radio.
Interrogé sur cette soudaine disparition de ses filles, Prince Ndedi Eyango précise que la musique n’a jamais été une vocation pour ses filles.
« Déjà, mes filles n’ont jamais été des artistes musiciennes. La musique n’a jamais été leur carrière. Elles sont nées et ont grandi dans la musique. C’est une passion pour elles et non un métier.«
Formées respectivement en Biochimie et en Génie chimique, Kamala et Mina ont très tôt pris une autre voie : l’entrepreneuriat.
« Avant de sortir leur premier single, elles étaient propriétaires à leur 15 ans de leur propre label et leur marque de vêtements (Ville Noire, NDLR). Elles ont commencé l’entrepreneuriat très jeunes et ça les occupe énormément après les études. C’est pour cela qu’elles ne sont pas présentes dans la production musicale parce que ce n’est pas leur première base. »
Un message aux jeunes dévorés par l’ambition
Prince Ndedi Eyango a également profité de son passage chez Laura Dave Média pour adresser un message fort à la jeunesse, notamment à ceux qui rêvent de gloire rapide ou d’un avenir meilleur à l’étranger.
« Je dis toujours aux jeunes qu’ils doivent savoir ce qu’ils veulent. Parfois nous allons chercher très loin ce qui est pourtant tout près parce que quand on a les yeux ailleurs, on ne voit même plus les opportunités qui sont à côté. En réalité, rien n’a prouvé que c’est à l’extérieur ou à l’exil qu’on réussit forcément.
Et de renchérir sur la pratique de la résilience:
» Je dis aux jeunes de choisir très tôt ce qu’ils veulent faire. Les temps sont très durs et ça ne date pas d’aujourd’hui. Ils doivent savoir où ils vont et avoir la vision. La vision ce n’est pas quand on a 30 ans. On peut avoir un rêve même à 10 ans.
Tout ce que je fais, c’est ce que j’ai pensé quand j’avais 5 ans, et tout ce que j’ai réalisé aujourd’hui, c’est ce que j’ai toujours rêvé faire. J’insiste sur le fait que chacun, à son niveau, essaie de voir ce qu’il a fait, avant d’aller en aventure.«
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Prince Ndedi Eyango interdit de droit de vote. Lisez l’article par ici
Ève-Pérec N.BEHALAL