Tems, étoile nigériane de l’Afropop et double lauréate d’un Grammy Award, brise le silence sur le sexisme dans l’industrie musicale. Dans une interview percutante accordée à la télévision BBC mercredi dernier 13 août 2025, elle dénonce le manque de respect envers les femmes et lance une initiative audacieuse pour changer la donne. Son combat, mêlant talent et détermination, inspire une nouvelle génération.
Sexisme : Une industrie à deux vitesses
Dans l’Afropop, genre en pleine explosion mondiale, les hommes comme Burna Boy, Davido ou Wizkid règnent en maîtres. Pourtant, Tems confie à la BBC : « Les gens ne respectent pas vraiment les femmes. » Au début de sa carrière, elle a dû batailler pour être prise au sérieux. « Il y a toujours un coût, un prix à payer. Je n’étais pas prête à le payer », explique-t-elle. Ses consœurs, comme Tiwa Savage ou Yemi Alade, dénoncent aussi ces barrières sexistes. Même face aux critiques sur son corps relayées sur X, Tems riposte avec aplomb : « Plus vous détestez mon corps, mieux c’est pour moi. »
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Leading Vibe : Une révolution pour les femmes
Pour transformer l’industrie, Tems lance « The Leading Vibe Initiative » à Lagos, sa ville natale. Ce projet ambitieux propose des ateliers, masterclasses et tables rondes pour les jeunes femmes aspirant à percer en musique, qu’elles soient chanteuses, compositrices ou productrices. « Je me suis promis d’aider celles comme moi à accéder à des plateformes et au succès », déclare-t-elle. Démarrée vendredi, cette initiative veut briser les plafonds de verre et offrir des opportunités concrètes. Tems conseille aux aspirantes : « Définissez vos limites et votre marque. Sachez ce que vous ne feriez jamais pour la gloire. » Un appel à l’authenticité et à la persévérance.
Succès et audace : La marque Tems
Avec des hits comme Free Mind ou Love Me Jeje, Tems a conquis le monde : 17 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify, collaborations avec Beyoncé et Rihanna, et une première partie pour Coldplay à Wembley en septembre.
Son secret ? Une fidélité sans faille à son style. « J’ai refusé de changer mon son, même si ça signifiait ne pas signer de contrat », confie-t-elle. Cette audace, couplée à une passion brute « Si je n’étais pas célèbre, je chanterais dans un club de jazz un vendredi soir » la propulse au sommet. Son authenticité redéfinit les standards de l’Afropop.
Tems lance la Leading Vibe Initiative : Une révolution pour les femmes en musique.
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William Nlep
