La sortie du clip “Léo Sama” de KS Bloom, prévue pour le 7 avril 2025, a suscité une vive polémique. En cause, des éléments visuels et sonores que certains jugent trop proches de l’univers de DJ Arafat. Face aux réactions d’artistes et de fans, le chanteur ivoirien a été contraint de clarifier ses intentions.
À quelques jours de la sortie de son nouveau clip “Léo Sama”, le chanteur ivoirien KS Bloom se retrouve dans une tempête médiatique. Le teaser de la vidéo, diffusé en ligne fin mars, a immédiatement attiré l’attention par son ambiance, son esthétique et sa gestuelle fortement inspirées du coupé-décalé. Ce style musical, emblématique de la Côte d’Ivoire, a longtemps été porté par feu DJ Arafat, décédé en août 2019.
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Certains internautes et acteurs du showbiz ont vu dans ces images une évocation implicite de l’artiste disparu. Ce rapprochement non assumé a provoqué un tollé sur la toile, divisant le public entre approbation et indignation. Parmi les réactions les plus marquantes figure celle de Bebi Philip. Le chanteur et producteur s’est exprimé sur ses réseaux sociaux : « KS Bloom frangin, tu peux faire ça autrement. C’est abusé ».Une critique brève, mais qui reflète un malaise partagé dans le milieu musical ivoirien.
Kedjevara, autre figure du mouvement coupé-décalé, a également exprimé son incompréhension, questionnant les motivations de KS Bloom. Pour lui, si hommage il y a, celui-ci manque de clarté et d’honnêteté artistique. Des voix s’élèvent ainsi pour dénoncer une tentative de captation de l’héritage de DJ Arafat, sans en reconnaître explicitement la source.
Face à l’ampleur de la controverse, KS Bloom a pris la parole lors d’une émission sur Life Radio. Le chanteur gospel a réfuté toute référence à DJ Arafat dans sa chanson : « Je n’ai jamais cité Arafat dans ma chanson. Ce que je dis dans ‘Léo Sama’, c’est que peu importe ta notoriété ou ton succès, sans Dieu tu n’es rien ».L’artiste explique que le message de “Léo Sama” est avant tout spirituel et appelle à la réflexion sur la vanité des succès matériels.Sur les réseaux sociaux, les commentaires reflètent une société partagée. Si certains saluent le message de foi porté par KS Bloom, d’autres, notamment les fans de DJ Arafat, surnommés les “Chinois” estiment que l’artiste aurait dû adopter une approche plus respectueuse, ou du moins explicite, s’il s’agissait réellement d’un hommage.
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Rosy Mireille NANJIP