Le cinéma Camerounais gagne de plus en plus en notoriété sur la scène internationale. Une ascension liée à l’originalité des œuvres teintées de l’identité culturelle de l’Afrique. C’est en tout cas ce que pense, comme plusieurs autres acteurs du 7e art le réalisateur camerounais Sylvère Engo qui s’est confié à Laura Dave Média.
Fini les films à la Hollywood, l’Afrique peut désormais se vanter d’avoir des productions qui lui ressemble sur le plan artistique, du scénario, des costumes, de la mise en scène et bien d’autres aspects, son africanité est mis en avant.
En ces temps où la modernité semble prendre le dessus, Sylvère Engo, réalisateur et promoteur du Festival international des images comiques (FESTICO) soutien la thèse selon laquelle l’Afrique devrait mettre en avant ses atouts afin de palier à l’effet de mondialisation.
Le 1er assistant réalisateur des projets cinématographiques tels que « Ewusu » de Françoise Ellong, « la grotte sacrée » de Cyrille Massa ou encore « Run » de Rodrigue Fotso, précise en ces mots » Nous devons à travers nos films vendre nos fondamentaux (us et coutumes), pour qu’on ne se perde pas définitivement dans la globalisation sauvage qui joue très souvent en notre défaveur culturellement parlant » nous a-t-il fait savoir.
Il y a donc nécessité pour les acteurs du secteur cinématographique de tenir compte de ces propos qui vont en encore avec l’imaginaire collective actuelle. Le Fespaco lui a déjà emboîté le pas en tout cas. Ce sujet fait l’objet de la thématique centrale de l’édition 2025 qui aura lieu au Burkina Faso du 25 au 26 février 2025.
Serge Bonny