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PEOPLE / SOCIÉTÉ : Clarence Yongo, interpelle la justice contre Patrice Wogha

La directrice de publication du média Griote, Clarence Yongo , a fait une sortie sur sa page facebook ce samedi 25 janvier 2025 dans laquelle elle interpelle les associations de défense des droits des peuples autochtones concernant l’affaire d’Inna et Patrice Wogha : « Les associations de défense des droits des peuples autochtones et minoritaires devraient se saisir de l’affaire Inna et Patrice Wohga»

Un buzz qui piétine impunément la dignité des filles Baka

Depuis le début de l’idylle, ce qui était surtout mis sous les projecteurs était la personne de Inna, l’accent était porté sur son physique et sa taille. Selon la journaliste, cette stratégie ne consistait pas à encenser la jeune fille : «Inna était l’attrait, la fille « pygmée » en couple avec un Bantu au physique enjôleur, dans un storytelling entretenu au rythme des émotions de la toile, le parfait scénario pour entrer en grande pompe dans les cœurs des internautes», peut-on lire dans sa sortie. Pour elle, le jeune homme et ses complices n’ont pas fait que se moquer en piétinant la dignité de Inna, ils ont aussi porté atteinte à l’image de la jeune femme camerounaise en général en la plaçant sur le même échiquier qu’un objet dont on peut se servir à des fins purement fantaisistes « c’est au nom de quoi qu’on se permet de piétiner la dignité de la jeune fille camerounaise de la sorte ? Tout ça au nom du buzz et de quelques milliers de followers » ?

Clarence Yongo, interpelle la justice contre Patrice Wohga

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Entre abus de faiblesse et escroquerie en bande organisée, Inna n’en sort pas idem

Dans ce no man’s land, Inna au fil du scénario a pris goût au nouvel environnement cybernétique où tout est permis pour les influenceurs. La jeune fille pensait avoir trouvé la gloire aux côtés de “ son prétendu” petit-ami, où tout au moins son partenaire d’affaires. Elle va découvrir avec fracas la triste et brutale vérité. Elle a dû se diriger le 23 janvier 2025 au service social de la gendarmerie de Dimako pour se rendre à l’évidence d’une non publication des bans: « C’était une douche froide pour notre jeune sœur qui dit n’avoir gagné en tout que 50000 fcfa dans cette histoire où tout n’était qu’illusoire, chimérique, fictif. Il lui faudra du temps pour revenir à la réalité du monde cruellement capitaliste, mais le mal est déjà fait», fustige Clarence Yongo.

La directrice de publication du média Griote, Clarence Yongo , a fait une sortie sur sa page facebook ce samedi 25 janvier 2025

Pour clore son propos, Clarence Yongo va interpeller les autorités et les organisations en charge de la protection de la femme à ne pas vivre cette situation en simple spectateurs: « Cette affaire n’appelle pas juste à regarder comme spectateurs, mais interpelle l’ensemble de la communauté sur la protection des peuples autochtones face à la montée fulgurante, dangereuse et sans encadrement des réseaux sociaux », a conclu la journaliste.

Le cri de la journaliste va t-il parvenir aux oreilles des organisations interpellées ? L’affaire est à suivre de prêt.

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Raphaël CHEUGUEU DJINTEK

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