Au lendemain de la présidentielle d’octobre 2025, l’acteur de cinéma et producteur camerounais Alain Bomo Bomo sort du silence. Dans une analyse ce vendredi 31 octobre 2025, sur sa page Facebook officielle, Alain Bomo Bomo a livré une analyse percutante de la situation post-électorale au Cameroun. Entre constat et plaidoyer, il invite le président Paul Biya à transformer son huitième mandat en “mandat du renouveau”, capable de redonner espoir à un peuple en quête de changement.
Les 53,66 % : un avertissement politique
«Maintenant que le calme revient peu à peu, on peut dire la vérité troublante au président élu.» D’entrée, Alain Bomo Bomo plante le décor. Pour lui, le score de 53,66 %, attribué à Paul Biya lors de la présidentielle d’octobre 2025, n’a rien d’un triomphe : “C’est un signal d’alarme.” L’acteur estime que cette baisse de plus de 17 points par rapport à 2018 traduit “une érosion profonde de la confiance populaire”. Derrière ce chiffre, explique-t-il, se cache « un désaveu partiel d’un régime qui n’a pas su renouveler son contrat moral avec les citoyens.» Et d’ajouter : « Près de la moitié des électeurs ont voté pour l’alternance. C’est un message que nul pouvoir lucide ne peut ignorer.»
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Les 53,66 % : un avertissement politique
«Maintenant que le calme revient peu à peu, on peut dire la vérité troublante au président élu.» D’entrée, Alain Bomo Bomo plante le décor. Pour lui, le score de 53,66 %, attribué à Paul Biya lors de la présidentielle d’octobre 2025, n’a rien d’un triomphe : “C’est un signal d’alarme.” L’acteur estime que cette baisse de plus de 17 points par rapport à 2018 traduit “une érosion profonde de la confiance populaire”. Derrière ce chiffre, explique-t-il, se cache « un désaveu partiel d’un régime qui n’a pas su renouveler son contrat moral avec les citoyens.» Et d’ajouter : « Près de la moitié des électeurs ont voté pour l’alternance. C’est un message que nul pouvoir lucide ne peut ignorer.»
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Un appel au sursaut national
Dans un ton à la fois solennel et engagé, Alain Bomo Bomo en appelle à une prise de conscience au sommet de l’État :
«L’heure n’est plus à la continuité, mais à la remise en cause radicale et au sursaut national.» Pour lui, le Cameroun fait face à des défis majeurs : crise anglophone, corruption endémique, pauvreté et jeunesse désabusée. « Les 53,66 % ne sont pas un plébiscite, mais un cri du peuple. Un peuple fatigué des promesses non tenues, de la lenteur des réformes et de la peur de demain.»

Réformes, jeunesse et héritage politique
Dans son texte, l’acteur exhorte le président Biya à “agir pour l’histoire, non pour le pouvoir.”
Il propose trois urgences nationales : « La paix par le dialogue sincère et inclusif, une gouvernance exemplaire débarrassée de la corruption, et une économie centrée sur la jeunesse et l’emploi.» Et d’insister : «Il faut un leadership qui écoute, qui réforme, qui répare. Le Cameroun a besoin d’un État moderne, réconcilié et juste. »
Lire aussi :
Le mandat de la dernière chance
Pour Alain Bomo Bomo, ce huitième mandat présidentiel doit être compris comme “le mandat de la dernière chance.”
«Vous avez le pouvoir de nommer, d’initier, de réformer. Servez-vous de ce mandat non pas pour prolonger une ère, mais pour préparer la transition et léguer un pays en paix avec lui-même.» Avant de conclure dans un élan de foi et de patriotisme : «Réveillez-vous, Monsieur le Président. Le Cameroun attend des actes forts, pas des paroles. Que Dieu bénisse le Cameroun.»
Crise post-électorale: Diana Bouli élève la voix pour la paix et interpelle le gouvernement.
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William Nlep





