Dès ce mercredi 22 octobre, les motos-taxis ne circulent plus dans plusieurs quartiers de Douala entre 18 heures et 6 heures du matin. Une décision du préfet du Wouri, Mvogo Sylvac Marie, prise dans le cadre de la période post-électorale, pour « assurer un meilleur maillage sécuritaire » dans la capitale économique.
L’arrêté préfectoral n°241/AP/C19/SP interdit toute activité de transport par motocycles à titre onéreux dans une vingtaine de quartiers, dont Deido, Ndokoti, Bonamoussadi, Akwa Nord, Makepe, Mbanya, New Bell ou encore Nkolbong. Ces restrictions s’ajoutent à celles déjà permanentes dans les zones de Bonanjo, Bonapriso et Bali.
La mesure s’applique jusqu’à la proclamation officielle des résultats de l’élection présidentielle du 12 octobre et la prestation de serment du président élu.
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Une mesure jugée « préventive »
Contacté par Laura Dave Média, l’artiste et influenceur Tony Nobody estime que la décision n’a rien de surprenant dans le contexte actuel.
« Il est normal qu’on interdise un peu les motos parce qu’on veut réduire les rassemblements. Ce sont des mesures de sécurité », explique-t-il.
Pour l’artiste, cette restriction vise avant tout à éviter les débordements déjà observés par le passé.
« On se rappelle qu’au soir des élections, chacun publiait ses propres résultats. Il y a eu beaucoup de grabuge. Alors, c’est juste une manière de prévenir. Mais j’espère qu’aussitôt, la mesure sera levée. »
Tony Nobody reste prudent dans son appréciation, refusant d’adopter une position précise :
« En tant que personnage public, je ne dois pas donner une position particulière. »

Dans d’autres villes comme Garoua et Dschang, des arrêtés similaires ont également été pris.
À Douala, cette mesure touche directement des milliers de familles dépendantes des motos-taxis pour se déplacer ou gagner leur vie.
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Ève-Pérec N.BEHALAL





