En 2024, le taux de chômage au Cameroun était situé autour de 80% selon l’Assemblé Nationale du Cameroun. Plusieurs facteurs contribuent au chômage au Cameroun, notamment le manque d’opportunités d’emploi pour les jeunes. Pour cette raison, beaucoup ont opté pour l’entrepreneuriat. On les retrouve dans la vente en ligne, la couture, la restauration, l’agriculture, l’élévage… ces jeunes qui ont décidé d’ouvrir les portes de l’entepreneuriat.
Dans un pays où les jeunes de 15 à 34 ans représentent plus d’un tiers des habitants et sont trois fois plus atteints par le chômage que les autres catégories de la population, la création d’entreprise apparaît comme une solution possible. Les jeunes diplômés sont surtout tentés par un emploi dans l’administration ou les entreprises publiques, dans une recherche de stabilité et de sécurité, alors que ce secteur est déjà saturé.
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Ils sont donc une large majorité à exercer des « petits boulots » dans le secteur informel, marqué par la fragilité et la précarité. Ceux qui se lancent dans la création d’entreprise rencontrent de nombreuses difficultés financières, administratives ou personnelles… Le risque d’abandon ou d’échec reste élevé, d’autant que le système éducatif ne les prépare pas aux réalités du marché du travail. De ce fait, les jeunes entrepreneurs sont souvent confrontés à des défis tels que le manque de formation, l’inadéquation entre diplômes et emploi, le manque d’expérience, et des difficultés d’accès au financement. Concernant l’aspect financier qui est le point sensible des jeunes entrepreneurs, certains people au Cameroun ont décidé de se lever pour leur frère et de multiplier des initiatives afin de les soutenir dans leur entreprise. L’artiste Camerounais Stanley Enow par exemple vient de mettre sur pied le Living Together festival. Un évènement de trois jours qui promeut le vivre ensemble et l’autonomisation de la jeunesse.
« L’esprit de ce festival est plus intellectuel que festif. Je souhaite à travers ce festival, contribuer à l’autonomisation de la jeunesse. Si un jeune a un projet, il lui suffit de s’inscrire gratuitement pour participer au concours pour jeunes entrepreneurs culturels et sociaux. Et si les professionnels trouvent que son projet est accrocheur, il sera certainement le meilleur jeune porteur de projet. » nous a-t-il confié lors d’une interview.

On peut aussi prendre l’exemple de monsieur MBIENOU Steven, qui a donné la possibilité à 100 jeunes d’apprendre à maîtriser l’intelligence artificielle et ce, gratuitement.
Ce genre d’initiatives est à encourager et à multiplier pour aider cette jeunesse désœuvrée à sortir des griffes du chômage et du piège de la consommation de l’alcool et des stupéfiants.

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Vanessa BAHO