Le monde de la musique nigériane est en ébullition. Shallipopi, jeune artiste prometteur, est confronté à une situation délicate qui pourrait freiner sa carrière pendant les cinq prochaines années. Bloqué par son ancien label, il lui est désormais interdit de sortir de nouvelles musiques jusqu’à la fin de son contrat en 2030. Une décision qui a non seulement choqué ses fans, mais aussi secoué l’industrie musicale.
Un succès foudroyé en pleine ascension
Tout semblait pourtant sourire à Shallipopi. Son dernier titre, « Laho », connaissait une ascension fulgurante sur les plateformes de streaming. Avec son style unique et ses paroles percutantes, la chanson s’imposait comme un véritable tube. Mais le rêve s’est brisé du jour au lendemain lorsque le label a retiré le morceau, invoquant des clauses contractuelles. Un coup dur pour l’artiste qui voyait en « Laho », le titre de sa consécration.
Quand un contrat se transforme en cauchemar
Cette situation est le résultat d’un contrat signé trop rapidement, sans une lecture approfondie des termes et conditions. En effet, Shallipopi s’était engagé auprès de son ancien label pour jusqu’en 2030, sans se rendre compte des restrictions imposées. Parmi elles, l’interdiction de produire ou de publier de nouvelles musiques en dehors du cadre du label. Résultat, l’artiste se retrouve réduit au silence, incapable de satisfaire ses fans ou de poursuivre son rêve.

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Un artiste désemparé, des fans en colère
Les réseaux sociaux ont rapidement été inondés de réactions. Ses fans, désorientés par le retrait de « Laho », ont exprimé leur colère et leur tristesse:
« C’est injuste! Shallipopi ne mérite pas. C’est pourquoi l’autre (Seyi Vibez) disait dans l’une de ses chansons intitulée Bullion Van «Don’t ask me why I don’t sign to label», genre, lui il a tout vu de loin. Ça n’a pas été facile pour lui avant qu’il ne devienne populaire.«
« C’est la même chose chez Asake aussi. Olamide lui a refusé l’interprétation des chansons qu’il a produites sous son label YBNL, sur les podiums. Or, les chansons les plus prolifiques de l’artiste sont produites sous le contrat de Olamide ».
Pour ces derniers, Shallipopi représente l’avenir de la musique urbaine nigériane. Voir son ascension brisée par des clauses contractuelles leur semble injuste. De l’autre côté, certains internautes pensent que cette situation est le fruit de la non-maitrise des questions de droits et de contrat de certains artistes:
« Les maisons de production n’ont rien fait en vrai… C’est des hommes d’affaires qui veulent gagner de l’argent… C’est la faute aux artistes qui sont, pour la plupart non instruits, et qui ne lisent pas les contrats correctement ou qui ne vont pas voir des avocats pour bien leur en expliquer les termes… Ils sont pour la plupart aveugler par les millions proposés et négligent le reste. »
« Ces artistes détestent étudier ooh. C’est l’argent qui commande tout dans les affaires maintenant là, c’est la tete qui contrôle tout. Voilà les conséquences. Jusqu’en 2030? Ils ont décidé de te faire lire l’heure .«



De son côté, l’artiste vit un véritable cauchemar. Limitée dans son expression artistique, sa carrière se retrouve en suspens, et son avenir est plus incertain que jamais.
L’importance de « lire avant de signer »
Cette affaire révèle un problème récurrent dans l’industrie musicale en général et en Afrique en particulier: le manque d’information et de précaution lors de la signature des contrats. De nombreux jeunes artistes, attirés par les promesses de gloire et de succès, signent sans en comprendre les implications juridiques. Shallipopi en est une parfaite illustration. Son expérience douloureuse est une leçon pour tous les artistes émergents : lire attentivement un contrat avant de signer peut faire toute la différence.

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William Nlep