L’année électorale bat son plein au Cameroun. Le pays s’apprête à désigner son prochain président au début du 4e trimestre de 2025. Même si certains Camerounais d’origine sont écartés du processus du fait de leur double nationalité, leur regard reste tourné vers la mère patrie. C’est le cas de Prince Ndedi Eyango. L’icône de la musique s’est confiée, au cours d’un entretien sur Laura Dave Média TV, sur sa position concernant la redoutable échéance électorale à venir.

« Je n’ai pas le droit de voter »
Né à Nkongsamba, dans le département du Moungo, l’artiste à la carrière dorée n’a plus voix au chapitre en ce qui concerne les élections dans son pays d’origine, le Cameroun. Et il l’a fait savoir :
« Je n’ai pas le droit de donner mon opinion. Même quand je passe un message sur Facebook, certains me rappellent que je ne suis pas Camerounais. Je n’ai pas le droit de voter. »

Pour autant, le « Meilleur artiste camerounais » de l’an 1987 avec son titre culte « You Must Calculer » ne renonce pas à s’adresser à ses compatriotes sur ce sujet. Bien au contraire.
Conscient de son influence, Prince Ndedi Eyango a lancé un appel à l’action auprès des jeunes :
« Je demande aux jeunes d’aller aux élections. Que chacun choisisse celui qui partage ses convictions. Même si demain, certains diront que leurs votes ne sont pas considérés, mais ils auront rempli leur devoir citoyen. Je les encourage d’aller aux urnes.«

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Une nationalité qui fait débat
Depuis plusieurs années, Prince Ndedi Eyango est au cœur d’une polémique liée à sa naturalisation américaine. Ce changement de nationalité, qui lui ferme aujourd’hui les portes du vote au Cameroun, a suscité des critiques acerbes dans son pays natal. Pourtant, malgré les jugements, l’artiste continue d’afficher un attachement profond à ses origines et à l’avenir politique du Cameroun. Il continue de poser des actes forts pour son pays, à travers des titre comme « Cameroun » et du tout récent « Les Enfants du Continent » ,qui contribuent à valoriser et rehausser l’image de la nation camerounaise.
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Ève-Pérec N.BEHALAL