Ce Lundi 25 mars, Justin et King Combs, deux des fils du rappeur P. Diddy ont été menottés à la suite des perquisitions simultanées dans deux des propriétés du rappeur Sean Combs, dit P.Diddy. Soupçonné de trafic sexuel, P. Diddy a vu ses résidences être prises d’assaut par des agents fédéraux dans le cadre d’une enquête, commanditée par le Département de la sécurité intérieure de New-York.
Les propriétés de Los Angeles et Miami du rappeur P. Diddy, le 3e rappeur américain le mieux payé du monde en 2024, ont été passées au peigne fin ce lundi 25 mars, par des dizaines d’agents fédéraux. Le rappeur en proie depuis plusieurs mois à de nombreuses accusations de viol et agressions sexuelles, fait à présent l’objet d’une enquête pénale sur des soupçons de trafic sexuel, de trafic d’êtres humains. L’affaire a été confiée aux procureurs généraux du district sud de New-York qui ont obtenu des ordonnances de perquisitions. Les agents fédéraux sont passés à l’action dans l’après-midi de ce lundi 25 mars, une descente musclée dans deux des résidences du rappeur Sean «Diddy» Combs.
Plusieurs personnes ont été interpellées, neutralisées et menottées, dont les deux fils de P. Diddy, Justin et King Combs, des sacs et des boîtes de preuves ont aussi été emportés à la suite de l’intervention.
Le rappeur, absent sur les lieux au moment des perquisitions et jusqu’ici introuvable, n’a pas encore commenté ces investigations. Mais il est connu pour nier tous les faits qui lui sont reprochés, accusant les plaignantes de chercher à l’arnaquer.
En rappel, le producteur de 54 ans faisait déjà l’objet en décembre dernier d’accusations pour viol en réunion en 2003, avec deux de ses associés sur une mineure de dix-sept ans. Un troisième cas, après les deux premiers notamment celui de son ex-compagne, la chanteuse Cassie, qui l’avait accusé de violences sexuelles et psychologiques en novembre dernier avant un accord à l’amiable, et celui de deux autres femmes victimes de crimes sexuels dans les années 1990. Une affaire qui rappelle celle du chanteur R. Kelly condamné à 30 ans de prison en juin 2022 pour crimes sexuels.
Selon les informations du département de la sécurité interne, de nombreuses auditions de potentiels témoins ont été menées ces derniers mois pour coincer la star du hip-hop. Le porte-parole a rajouté dans un communiqué qu’ils » «fourniront de plus amples informations dès qu’elles seront disponibles» ».
Marcelle Libawo