vendredi, mai 3, 2024
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SPORT/FOOTBALL: Double identité, un caillou dans la chaussure du football au Cameroun.

Depuis la publication par la Fecafoot de la liste des 62 joueurs frappés de double identité lundi dernier, le paysage footballistique camerounais est en ébullition.
Mais au delà des émotions, votre Magazine Laura Dave Média dégage ici, les conséquences de cette affaire.

Accusé, levez-vous !

Nathan Doualla est la tête de gondole de la liste rendue publique par la fédération camerounaise de Football. Une situation qui s’explique par la médiatisation dont il a fait l’objet depuis sa convocation pour la Coupe d’Afrique des Nations 2024, avec la controverse autour de son âge, mais du fait aussi des risques de sanctions qu’encourre l’équipe nationale du Cameroun si la fraude s’avérait.


Car, une sélection nationale « n’a pas le droit de sélectionner pour la CAN un joueur frappé de double identité », confèrent les articles 45, 46 et 47 des textes de la CAF qui stipulent que si la CAF apprend qu’une falsification ou une fraude à été commise à l’égard d’un joueur, l’association nationale coupable sera suspendue de participation aux deux éditions suivantes de la CAN.

Fraude sur l’âge, un abcès à creuver

Si bien d’amateurs du football voient en cette situation un scandale, il est difficile néanmoins de réfuter la pertinence de ce qui entoure la divulgation de cette liste.
En Afrique et particulièrement au Cameroun, la question de la fraude sur l’âge des joueurs est restée une affaire taboue. Seulement son impact sur les performances de nos sélections en compétitions est dévastateur.
En effet, le manque de victoires au haut niveau de nos équipes premières (Coupe du Monde, CAN, Jeux olympiques) et l’incapacité pour nos joueurs à s’imposer dans des grands clubs en Europe explique souvent cette tendance à l’irrégularité.


En clair, un joueur à qui un préparateur physique fait subir une charge de travail inadapté à son âge réel par naïveté ou par inconscience, peut difficilement répondre aux exigences de l’intensité d’un match de haut niveau de nos jours, notamment sur le plan de l’intensité.
La réalité d’hier ne peut plus être celle d’aujourd’hui en ceci que le football, a évolué.
Il devient donc vital de réformer en allant en guerre contre ce fléau tout en impliquant l’ensemble des acteurs du football.
C’est la condition  »Sine qua non’’ pour raccourcir le retard accumulé dans la lutte contre cette gangrène qui mine le football camerounais.

Georges Mbimbe

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