Les hashtag #justice pour Orphée# inondent les réseaux sociaux depuis le 28 septembre 2024. C’est suite à l’histoire d’une fillette âgée de 5 ans qui a été violée et tuée dans la ville de Douala, quelques jours avant la rentrée scolaire 2024/2025. Ses parents, jusqu’à ce jour n’ont aucune information sur les enquêtes qui sont menées par la police camerounaise pour retrouver les traces des assassins qui, eux, courent toujours. L’affaire a été portée sur la place publique par des hommes et femmes de tout bord qui réclament justice pour la fillette disparue le 29 août dernier.
C’est la triste histoire d’Emile Gaston qui refait surface un mois après le décès tragique de sa fille, en plein cœur du quartier résidentiel Bonapriso dans la ville de Douala. Le récit poignant de l’homme accablé par les souffrances endurées par son enfant a ému le peuple Camerounais qui a décidé de prendre le taureau par les cornes.
Après avoir été abusée sexuellement et subi des sévices corporels, la petite Orphée a été froidement assassinée dans la journée du jeudi 29 août 2024. Plus d’un mois, la douleur est restée intacte et le réconfort difficile à trouver, malgré que l’affaire soit entre les mains des autorités compétentes, avoue le géniteur dans une publication devenue virale sur les réseaux sociaux.
L’ancien journaliste et animateur à Radio Environnement et Radio Casmando réitère qu’un « tel crime ne saurait rester impuni« . Son cri est un appel à la mobilisation générale des Camerounais pour que justice soit faite mais, aussi pour stopper la série d’infanticides et d’autres crimes qui sévissent au Cameroun depuis des décennies.
Les populations du Cameroun, de Douala en particulier ont saisi la brèche. Depuis le 28 septembre, de leurs différentes positions et casquettes, elles multiplient les appels à la fin de l’impunité au Cameroun et interpelle l’État afin que justice soit rendue à la petite Orphée et aux parents qui étaient en pleines courses des derniers achats des fournitures scolaires de leur fillette avant l’horrible découverte.
Serge Bonny