La nouvelle sur le retrait de l’Algérie de la Confédération Africaine de Football qui a fait la Une de plusieurs sites d’information sportive n’était qu’une rumeur. Le journaliste algérien à l’origine de ce fakenews a dementi, expliquant que son compte a été piraté. Une affaire qui jette quand même le doute sur les intentions réelles de l’Algérie dont les conflits avec la CAF restent d’actualité.
Fake news!
Il est donc clair que l’information relayée depuis 48h par la presse sportive notamment africaine est fausse. Ait Kaci, le journaliste algérien et correspondant de France 24 à l’origine de la rumeur qui annonce le retrait de son pays de la Confédération Africaine de Football (CAF) s’est désolidarisé du compte qui a publié l’information. Le compte qui lui est attribué serait «un fake» créé, par des individus mal intentionnés.
Cependant, la rumeur tombe dans un contexte de conflit qui a refroidi depuis quelques temps les rapports entre l’Algérie et la CAF.
Les autorités algériennes ne digèrent plus ce qu’elles perçoivent comme étant une forte mainmise du Maroc à coup de financement, sur la CAF.
Le conflit entre USM Alger et le RS Berkane au sujet d’une carte du Sahara occidental sur le maillot des marocains a envenimé la situation, puisque le club marocain a gagné sur tapis vert après le refus de la CAF de faire prospérer la requête algérienne.
Ce problème pousserait aujourd’hui les responsables du football algérien à mener sérieusement une réflexion sur l’adhésion du pays à la Confédération asiatique de football.
La menace d’un retrait de l’Algérie des compétitions CAF n’est pas une vue d’esprit.
Selon quelques articles de confrères algériens, l’idée de claquer la porte de la CAF et prendre la direction de la Confédération asiatique de football n’est pas dénuée de sens. Toutefois celle-ci est d’avantage perçue comme une menace à l’endroit de la CAF, que d’une volonté réelle de prendre le large.
Quoiqu’il en soit, les positions prochaines de la CAF au sujet des clubs ou des sélections algériennes seront particulièrement scrutées à Alger.
Georges Mbimbe