Au moment où le monde entier célèbre la femme à travers une journée à elle consacrée, la rédaction de votre magazine Laura Dave Média se penche sur les figures marquantes du paradigme sportif au Cameroun dans cet article .
Nchout Ajara la touche féminine du football camerounais
Sur un dribble, ou un but décisif, Nchout Njoya Ajara peut prétendre déclencher d’intenses émotions au camerounais au même titre qu’un Vincent Aboubakar avec les Lions Indomptables.
Au 237 elle fait partie des femmes inspirantes dans une discipline qui a encore de nos jours une déformation masculine.
Son abnégation et son travail acharné ont fait d’elle l’une des meilleures joueuses du continent ; au Cameroun les amoureux du ballon rond lui vouent un respect immense au regard de ses belles performances en équipe nationale.
Des performances qui ressemblent à celle de certaines de ses anciennes coéquipières comme Gaëlle Enganamouït ou encore Madeleine Ngono Mani qui ont débroussaillé le chemin bien avant.
A 31 ans , l’ex sociétaire de l’Inter Milan est aujourd’hui un modèle pour la nouvelle génération de ses femmes footballeuses qui n’ont pas peur d’oser réussir dans un environnement qui reste précaire, malgré les efforts consentis par la FIFA pour faire éclore une forme de parité dans le traitement alloué au football féminin en rapport avec le football Masculin.
De Baba Matia à Auriol Dongmo en passant par Irene Adamu:lumière sur ces autres championnes
Porte-étendard de la team Cameroun aux jeux africains qui se déroulent actuellement au Ghana, Baba Matia est la reine du Judo au Cameroun.
Les multiples distinctions qui meubles sont armoires à médailles rendent fidèlement compte de ce qu’elle incarne en tant que femme de sport.
Son mérite ressemble étroitement à celui d’une autre Lionne qui a aiguisé ses griffes pour construire son succès.
Il s’agit d’Auriol Dongmo dans le lancer du poids .
Bien que naturalisé portugaise aujourd’hui, c’est sous la tunique du Cameroun qu’elle va commencer à marquer les esprits avec une médaille d’or aux jeux africains de Maputo et une autre aux championnats d’Afrique à Marrakech au Maroc en 2014.
Des performances xxl qu’elle continue d’étaler sous la bannière du Portugal , et qui servent néanmoins d’exemple pour la jeune garde frappée par le syndrome du lancer de poids.
Une jeune garde deja au fait par ailleurs des prestations d’Irène Adamu en athlétisme ,car témoin de la prouesse de cette virtuose originaire du Nord Cameroun lors de la récente édition de la course de l’espoir.
Déterminée comme une femme possédée par l’esprit de victoire,elle a terminé en tête de la course avec un chrono de 5H 36 min et 0 s; tout en ressortant au passage le courage, la malice et la persévérance de la femme dans le milieu du sport.
Ces amazones d’ici et d’ailleurs sont la preuve que rien ne résiste à la femme dans le domaine du sport, comme partout ailleurs.
Georges Mbimbe