Le 10 octobre 2024, la République Démocratique du Congo a honoré la mémoire du People congolais Dikembe Mutombo, une figure emblématique tant sur les parquets de basketball qu’en dehors, en l’élevant à titre posthume au grade de Grand Officier de l’Ordre National « Héros Nationaux » Kabila-Lumumba. Ce geste marque une reconnaissance de l’État congolais envers un homme dont l’influence avait dépassé les frontières du sport pour toucher des vies dans des domaines aussi variés que l’humanitaire, la santé et l’éducation.
L’admission de Mutombo dans l’Ordre National « Héros Nationaux » souligne l’impact durable qu’il a laissé sur la société congolaise et sur le continent africain en général. En tant qu’ambassadeur de la NBA américaine, le people congolais a non seulement promu le sport, mais aussi l’éducation et la santé, œuvrant pour la construction d’un futur meilleur pour les jeunes Africains. Son rôle a transcendé les frontières, plaçant le Congo sur la scène internationale, tout en restant profondément attaché à ses racines.
Sa disparition, survenue le 30 septembre 2024 à l’âge de 58 ans des suites d’un cancer du cerveau, a été une perte immense pour son pays et pour le monde. Mais son héritage, tant dans le domaine du sport que dans celui de l’action sociale, continuera d’inspirer des générations à venir. L’hommage rendu à Mutombo est celui d’un homme qui n’a jamais oublié d’où il venait.
De plus, un livre de condoléances a été ouvert à l’hôpital Biamba Marie Mutombo du 9 au 12 octobre 2024, pour permettre aux Congolais de lui rendre hommage.
Mutombo a marqué l’histoire par ses exploits sur les parquets de la NBA, mais c’est surtout par son engagement humanitaire qu’il a laissé une empreinte indélébile. Sa lutte contre les inégalités en matière de santé et son travail pour l’amélioration des conditions de vie en Afrique le placent au-delà d’une simple figure sportive. L’hommage qui lui est rendu en tant que Grand Officier de l’Ordre National Kabila-Lumumba est à la mesure de son apport non seulement pour le Congo, mais aussi pour l’Afrique.
Rosy Mireille Nanjip