La surenchère est devenue monnaie courante au Cameroun depuis quelques temps. La dernière en date est causé par la hausse des prix à la pompe qui par rebond s’est repercutée sur le coût du transport urbain et interurbain. Une situation sociale qui suscite de nombreuses réactions d’indignation, parmi lesquelles celles des célébrités. Laura Dave Média dans cet article vous en présente quelques-unes.
Partir d’un point à l’autre de la ville de Douala, de même que dans toutes les autres villes du Cameroun, est devenu un véritable chemin de combattant. La cause, l’augmentation des coûts de transport qui touche aussi nos »People ».
Pour la chanteuse Nono Flavy, l’augmentation du coût de transport n’est plus une surprise, mais plutôt une suite logique de l’augmentation du coût du carburant. Elle affirme à cet effet: « Ce n’est que normal, il fallait s’y attendre en quelque sorte, dans la mesure où le prix du carburant avait déjà augmenté ››. Plus loin, elle ajoute :« Les taximens pleuraient déjà de rouler à perte. Il y en a qui avaient même déjà augmenté le prix avant le communiqué officiel››. C’est sans doute dans cette logique que dans sa dernière chanson baptisée « Il faut que ça change » sortie le 9 février dernier, l’artiste a replongé ses fans dans le souvenir des périodes de suffisance alimentaire à travers un ben-skin satirique inspiré de cette situation sociale qui ne laisse personne indifférent.
Si pour plusieurs artistes et célébrités, les répercussions ne sont pas directes, les affres dûes à l’augmentation du coût de transport se font ressentir à travers leurs proches. C’est le cas pour Manudov Ebwea, manager de l’artiste Phill Bill, célèbre pour sa touche particulièrement révolutionnaire dans le métissage de styles musicaux du Cameroun. Elle affirme :
‹‹ Certes, on n’est pas en train de vivre ça directement, mais maintenant, par rapport à nos familles, on la vit, parce qu’elles s’en plaignent, elles disent que le transport est devenu cher. Ce qui rend les déplacements difficiles››. Déclare-t-elle. Une situation qui ne saurait s’améliorer puisque :, regrette-t-elle.
Quelques semaines plus tôt, les artistes tels que Lady ponce, MANI BElla Hervé Nguebo, Moustik karismatik pour ne citer que ceux-ci avaient fait des sorties sur leurs différentes plateformes sociales pour crier leur désarroi face à ce chapelet de spéculation qui s’érige désormais en loi de vie au Cameroun.
Célestin Lieugop