Trois athlètes de la délégation congolaise ont répondu aux abonnés absents lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris 2024 dimanche 11 Aout. Alors qu’ils étaient attendus pour participer à la parade finale, ces sportifs n’ont jamais rejoint leurs coéquipiers au Stade de France.
Le rideau est tombé sur les Jeux Olympiques de Paris 2024 le 11 août dernier et les délégations étrangères plient au fur et à mesure bagage. Cependant, la délégation de la République Démocratique du Congo risque repartir sans trois de leurs athlètes qui n’ont pas répondu présents à la cérémonie de clôture. Le judoka Daso Kisoka, le nageur Aristote Impelenga et le sprinteur Dominique Lasconi sont portés disparus. Leur absence lors du défilé final, au Stade de France, a soulevé de nombreuses questions. Les trois athlètes étaient censés rejoindre leurs coéquipiers pour la parade de clôture, un moment symbolique où chaque pays célèbre ses efforts et succès. Mais, ni Kisoka, ni Impelenga encore moins Lasconi n’ont répondu à l’appel. Seules trois athlètes congolaises ont défilé sous le drapeau national, les boxeuses Marcelat Sakobi et Brigitte Mbabi, ainsi que la nageuse Divine Miansadi.
Face à cette situation, les autorités congolaises se montrent toutefois prudentes. Aucune déclaration officielle n’a été faite, mais des enquêtes sont en cours pour retrouver leurs traces en collaboration avec les autorités françaises. Les consulats et ambassades sont également mobilisés pour tenter de retrouver les trois athlètes, ou tout au moins comprendre les raisons de leur disparition, peut -on lire dans les colonnes des journaux congolais.
Alors que les Jeux Olympiques sont habituellement synonymes de triomphe et d’unité nationale, cette situation risque de ternir l’image du sport congolais. Les prochains jours seront déterminants pour éclaircir les circonstances de cette disparition et pour déterminer la suite des événements pour ces trois sportifs. Les disparitions des athlètes; africains à l’occurrence lors des grands rassemblements sportifs ne sont pas des faits nouveaux. On se souvient. lors des Jeux olympiques de Sydney en 2000 par exemple, plus de 100 athlètes de nationalités diverses étaient restés en Australie après l’expiration de leur visa.
Rosy Mireille Nanjip