Depuis quelques heures, des peoples congolais et africains multiplient des messages de soutien à l’endroit du peuple congolais confronté à une situation particulièrement éprouvante dans la localité de Goma. Laura Dave Média s’associe à cette compassion et vous donne la teneur de cette actualité.
Les escalades qui perdurent depuis quelques années à l’Est de la RD Congo ne laissent pas indifférentes des célébrités africaines qui expriment leur solidarité à travers leurs différentes pages sociales. On peut très clairement lire le footballeur Jonathan Bolingi écrire « Difficile de se taire devant cette tragédie, plus de 10.000.000 de morts sous un silence absurde et complice […] Chez moi il y’a carnage, chez moi il y’a génocide, plus jamais seuls ».
Le footballeur Cédric Bakambu suivra la même danse en déclarant « Tout le monde voit les massacres du Congo mais tout le monde se tait. Mettez la même énergie que vous mettez pour parler de la CAN pour mettre en avant ce qui se passe chez nous ». À l’international congolais Chancel Mbemba de rajouter « Une très grosse pensée pour toutes les victimes des atrocités de Goma et à leurs familles ».
La situation à Goma a connu un regain de violences il y a quelques jours lorsque des hommes armés, soupçonnés d’appartenir au M23 ont pris le contrôle de certaines villes stratégiques du Congo notamment celles de Goma à l’Est, causant des conflits , des meurtres et des viols sur des femmes et des enfants. Des milliers de personnes ont été déplacées, manquant d’eau, de nourriture, d’assistance médicale et d’abris.
Ne pouvant pas être muet face aux actes horribles qui se passent à l’Est de la RD Congo, le chanteur Fally Ipupa s’exprime « Trop longtemps que ça dure ! Il faut que ça cesse une bonne fois ». Dans le même sens , Mokobe écrit « Fin du génocide et de l’impunité […] a un moment où l’Afrique a un peu le sourire grâce à la CAN, il se passe encore et encore des atrocités dans notre continent et il est important de ne pas l’oublier ».
Depuis 1994, l’Est de la RD Congo est déchiré par des conflits, des viols, des massacres et des déplacements de millions de personnes.
Rosy Mireille Nanjip